Zanar Requiem
| Bienvenue |

Rejoignez-nous dans l'univers fantastique de Zanar Requiem,
où se mèle combats, magie, aventures et mystères !

Incarnez un Juge ou un Ange du côté du BIEN,
ou sombrez vers le MAL en jouant un Démon ou un Banni...

Nous vous attendons nombreux =)


Zanar Requiem
| Bienvenue |

Rejoignez-nous dans l'univers fantastique de Zanar Requiem,
où se mèle combats, magie, aventures et mystères !

Incarnez un Juge ou un Ange du côté du BIEN,
ou sombrez vers le MAL en jouant un Démon ou un Banni...

Nous vous attendons nombreux =)


Zanar Requiem
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Une Guerre millénaire orchestrée par des Clans avides de pouvoir... Serez-vous pour le Bien ou pour le Mal ?
 
CarteBestiaireAccueilDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
Le deal à ne pas rater :
Réassort du coffret Pokémon 151 Électhor-ex : où l’acheter ?
Voir le deal

 

 Azmaria Coralie

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Auteur Message
Illya 'Anaikh
Lueur d'Espoir
Rang à Déterminer
Illya 'Anaikh

Masculin

Inscrit(e) le : 17/09/2008
Âge : 33
Messages : 19

| MEMBRE |
ABSENT
Messages RP : 00
Statut RP : //
Localisation RP : Aucune
X
Capacité Spé. : Inconnue
Double-Compte : Aucun

Informations Personnage
Age: Inconnu
Animal: Aucun
Pouvoirs & Armes:
Azmaria Coralie Vide
MessageSujet: Azmaria Coralie   Azmaria Coralie EmptySam 20 Sep 2008 - 20:27

En premier lieu, je voudrai préciser que la fiche n'est absolument pas terminée: elle comporte ici tous les éléments, si ce n'est l'histoire que je n'ai pas encore terminée pour la simple et bonne raison qu'elle est commune avec Nala; je vous demande donc de ne pas poster, si ce n'est pour signaler un élément défectueux *_*.
En second lieu, les descriptions sont mélangés en une piécette que j'ai inventé très rapidement, sans me fatiguer, en laissant simplement couler rapidement mes doigts courir sur le clavier au fil de mes idées; si cela ne plaît ou n'est pas conforme aux règles, et bien tant pis! Je ferai contre fortune bon coeur et mon sourire ne s''en ira pas: je changerai et voilà tout. Cependant, mon espérance n'est point que cela soit refusé, mais accepté, cela s'entend aisément.

Merci de votre compréhension:

FICHE:

Nom: Azmaria
Prénom: Coralie
Age: 16 longues années d'existence dans une banalité ennuyeuse et morne.

CAMP: BIEN
RACE: Juge
Capacité Spéciale : Clairvoyance
ELEMENT: L'eau, la belle eau fuyante où les rayons du soleil reflète leur puissance.

Pouvoir (1 maximum): Aussi curieux que cela puisse paraître, Coralie à le potentiel intrinsèque pour respirer sous l'eau pour une durée amplement plus longue qu'un humain normal. Quarant-cinq minutes, n'est ce pas déjà bien? Ou peut-être un peu plus ... Bah! disons une heure et trente minutes!
Futurs Pouvoirs (3 maximum): /

Arme (1 maximum): / Point besoin d'arme, ce n'est que vanité qui périra avec le temps.
Future Arme (1 maximum): /

Description Physique (3 lignes complètes minimum):
J'ai réuni les deux présentations en un petit texte qui n'est qu'une très courte piécette.
Description Psychique (3 lignes complètes minimum):

Azmaria Coralie Cheveu10

Un table meublé avêc le goût raffiné qu'on prête aux aristocrates, deux jeunes filles, deux belles amies, habillées de parures simple quoique pleine de sensualité, assises en vis-à-vis sur des beaux poufs Perse, ergotent entre elle, et un domestique rôde dans le fond, vraisemblablement occupé à on ne sait trop quoi.

Camille : Serveur ! Dépêchez, je vous prie, voilà bien cinq minutes que je lève la main à présent !

Le serviteur, servilement : Oui, j’arrive tout de suite mademoiselle. Veuillez me pardonner, il y’a tant de travail que je ne peux contenter tout le monde comme je le devrai cependant.

Coralie : Non, monsieur, cela n’est pas grave, votre travail est harassant, nous pouvons attendre un peu ; n’est-ce pas Camille que nous avons de la patiente et que ce pauvre monsieur n’est point obligé de s’excuser ?

Camille : Certes, nous avons de la patiente : cela fait sept minutes que j’attends ! Nous sommes des dames après tout, il faut nous servir avant tout le monde. Avant tout le monde ! Vous avez compris ? Ah ! Mais peut-être ne connaissez-vous pas la galanterie ? Cela est un bien regrettable tort, mais je ne vous en tiendrai pas rigueur.

Le serviteur : Mademoiselle est trop bonne, un domestique tel que moi ne devrait pas jouir de tel faveur ; vraiment, mademoiselle est trop bonne…

Camille, exaspérée : C’est cela ! C’est cela ! Cessez de flagorner et allez donc nous chercher deux thés. Allons ! Oust ! Du balai ! Votre présence nous importune.

Coralie, avec douceur : Camille, sois moins virulente. Regarde le pauvre bougre ! Il fait tout ce qu’il peut et on ne le remercie pas !

Camille, vivement : Il ne manquerait plus que cela ! Pourquoi remercier un service qui n’est rien que de plus naturel ? Servir les gens, n’est-ce pas son travail ? Alors qu’il serve ! On le paye bien assez pour cela, point n’est besoin de rajouter au fruit de son labeur quelques babioles qui ne servent à rien.

Coralie : Mais Camille, si les domestiques n’étaient pas là, on ne serait pas servi aussi bien que cela : regarde autour de toi ! Tout respire la luxure, la somptuosité, le grandiose des ancêtres et le faste des jeunes bourgeois ; regarde, contemple ! Si les gens sont servis, c’est parce qu’il y’en a qui se dévoue pour les servir ; si de gigantesques monuments sont érigés, c’est grâce au génie de deux ou trois qui ont bien voulu mettre leur savoir faire au service de la société ; et si chaque soir, tu peux dormir dans une belle chambre, entouré de bibelots, de livres et de belles poupées, c’est parce que des artisans ont crées tout cela. Chacun à sa place dans la société : même ce maigre homme là, encore à nos côtés, que tu viens d’apostropher sans respect pour la besogne qu’il accompli tout les jours, se levant tôt et se couchant lorsqu’on lui laisse un peu de repos et qui te sert avec amabilité, le sourire aux lèvres, prêt à exaucer le moindre de tes souhaits, pourvu qu’il le puisse. Penses-tu donc toujours que l’on ne peut point prononcer une gentille parole pour cet être qui est aussi utile que toi ?

Camille, levant les yeux au ciel : Bah. Je n’aurai jamais raison avec toi, je ne dirai plus rien.

Le serveur : Alors mesdemoiselles, nous disions donc ?

Coralie : Nous disions donc deux thés s’il vous plaît.

Un silence se fait, le serveur s’apprête à sortir, la jeune fille lui lance :

Oh ! Et puis monsieur ?

Le serveur : Oui, qu’y a-t-il pour votre bon plaisir mademoiselle ?

Coralie : Oh, pas grand-chose, rassurez-vous ! Je voulais juste vous dire que je ne vous pardonne pas, parce qu’il n’y rien à pardonner. Votre travail occupe tout votre temps, vous ne pouvez pas aller plus vite que la musique, et bien ! Qu’est ce que cela fait un petit peu de retard ? Rien, rien du tout ! On peut bien attendre, à notre âge ! Nous avons tant de chose à nous dire ! Rassurez-vous donc, et allez à vos fourneaux l’esprit tranquille. Et je vous remercie grandement, moi.

Le serviteur, s’inclinant : Merci Mademoiselle.

Il sort.

Camille : Et voilà ! Il faut toujours que tu prennes les autres en pitié ! Il faut toujours que tu les aide, les remercie, leur fasse un gentil petit sourire, et tout est joué ! Mais c’est facile pour toi : tu es belle, tu es jeune. Ta peau est douce, rose et satinée, prête à être parcouru par une avide main ; ton corps aux formes naissantes, si jeune, si attirant ; on n’attend que ça : l’embrasser, le baiser, le découvrir par de suaves caresses, d’extatiques étreintes ; et ton visage ! Ton beau visage aux si belles lèvres et au superbe teint. Ah ! Et puis ces yeux, ces yeux couleurs du ciel ; comme ils sont beaux à regarder, à contempler sans se lasser jamais. On voudrait s’y abîmer à jamais ! Tu es chanceuse, Coralie, et tu ne t’en aperçois même pas.

Coralie, gênée : Oh ! Cesse ! Tu sais bien que tu n’as rien à m’envier. Et puis, je ne suis pas comme tu dis : certes, je suis jeune, mais point belle ! De toute façon, les hommes nous trouvent toute belles à notre âge.

Camille, avec emphase : Foutaise ! Petite menteuse, tu refuses de voir ce qui, pourtant, est évident. Allons, je m’en vais te montrer que j’ai raison.

Coralie : Non, non et non ! Tu ne le feras pas ! Je te l’interdis !

Camille : Et si je le veux ?

Coralie : Et bien tu ne le veux pas ! Je le sais, tu ne le veux pas ; décidément non, tu le veux pas, tu ne le PEUX pas !

Camille, tapant vulgairement du poing sur la table : Oh que si, je le peux ! Et je vais te le montrer ! Te souvient-il de ce jour d’été, il n’y’a pas deux semaines où ce garçon d’à peine dix-sept années a prétendu te faire la cour. Alors, m’expliqueras-tu cela ?

Coralie : Et bien oui ! Je …

Camille, l’interrompant vivement : Alors moi aussi, je vais te démontrer en tout sens le pourquoi de cela. C’est parce que tu es mignonne à croquer avec tes jolies cheveux d'ébène flamboyant divinement sous le soleil d'Afriques, coupés court et battant follement autour de ton visage fin et lascif ; c’est parce que tu es fine et élancée, vive et fraîche comme un bouton de rose qui vient d’éclore en une magnifique fleur ; c’est parce que ton sourire est charmant et rayonnant de pureté. A quoi beau contempler en vain le soleil quand les éons que tu dispenses suffisent à vivre ? A quoi beau trouver un peu de saveur dans la nature lorsque la beauté et le réconfort se trouve si près de vu, bien plus munificent encore que les glorieux paysages de plaines sans âges, ou de dunes sableuses où poussent quelques arbres tordus et desséchés, égayant quelque peu le lugubre horizon d’une lointaine terre ?
Alors, est-ce suffisant ?

Coralie : Non ! Non ! Cela n’est amplement pas suffisant ! Parce que tu dresses de moi un portrait avantageux, que tu flagorne ostentatoirement tu aurais raison ? Parce que tu prends quelques exemples isolés tu l’emporte sur moi ? Et bien non, cela ne marche point ainsi : tu sais très bien ce qui est arrivé à tous ceux qui voulurent s’approcher de moi pour assouvir leur première pulsion venu sur une pauvre fillette. Ceux là, et bien ils ne m’ont jamais revu !

Camille : Je te l’accorde, mais d’autres sont revenus ! D’autres sont revenus, ont vantés ta gracile taille, ta constitution de jeune fille, tes opulentes formes, la grâce de ton mouvement, ton maintien noble et altier, ta démarche fière, ta pudeur de jeune fille ; tout cela, ils te l’ont dit en des dithyrambes enflammés et superbes. Et qu’en as-tu fait, tyrannique Vénus que tu es ? Que leur as-tu dit, Naïade des eaux profondes, luisante sirène fendant les flots de tes puissantes brasses ? Tu les as iniquement repoussés, tu les as jetés en pâture au désespoir ! Voilà ce que tu as fait !

Coralie balbutiant : Non….C’est faux ; comment cela pourrait être vrai ? Ô dieux, grands dieux, superbes immortels en vos monts élevés, vos temples somptueux, je vous invoque ! N’est ce pas que cela est faux ? N’est ce pas qu’elle ment, qu’elle ment oui !

Camille: Allons ! Les dieux ne te répondront pas : ils n’existent que dans la folie de ton esprit. Ce n’est que vent et vanité, ce n’est que songe de l’homme, doux rêve, délicate chimère ! Sors, Sors de cette prison onirique où se reflète l’éther de tes rêves !

Coralie : Mais je ne suis point prisonnière, inerte captive en un sombre cachot ; non, je la connais la rude réalité : je ne suis pas belle. Regarde donc mon visage ! Mon pauvre visage, avec son trop long nez, ce front barré par le sérieux et la fatigue d’un quotidien banal, rythmé par une chose : l’oisiveté. Et ce caractère otieux de mon existence me fatigue, me ronge de l’intérieur comme une de ces vilaines bestioles qui vous dévore les intestins, l’estomac et finisse par vous manger tout entier !
Quant à mon élégance ! Vent, vanité, néant ! Voilà ce que c’est ! Mon maintien est trop gauche, mon geste maladroit et mes paroles fumeuses comme une de ces nuées qui s’évanouissent bien vite à la venue de la nuit.

Camille : Bah ! Mensonge ! Mais qu’importe, on ne t’aime pas que pour cela. Qu’est ce que l’apparence ? Une enveloppe, une coquille ; et si ce réceptacle n’est pas rempli de bonnes choses, on la jette. Mais toi, toi, idiote, tu es aussi belle à l’intérieur que l’extérieur. Tu es douce, bonne, attententionnée, irrascible parfois, mais jamais sans garder quelque grace et souriante à l'excés. Il suffit de voir l’exquise façon dont tu t’occupes de ta sœur. C’est un manège si charmant qu'il prête à rire tant l’innocence fait partie de vos mœurs à toutes deux. Dieu comme vous êtes mignonnes à regarder jouer, boire et manger ensemble ! Tout ce que vous faites, vous le faites ensemble, en symbiose parfaite ; pour un peu, on vous prendre pour des sœurs siamoises tant vous agissez en osmose. Et toi, toi, gentille sœur, charmante demoiselle, tu veilles à ce que l’harmonie, la volupté règne partout où tu passes. Tu hais le désordre comme d’autres adorent le Chaos ; Chaque chose doit être à sa place, soigneusement rangée. Et si tel n’est pas le cas, et bien ! A l’ouvrage ! Sus aux ennemis ! Et bientôt tout est net et propre.

Coralie : Cela est vrai, mais qu’est ce que cela fait que je sois une scrupuleuse ménagère qui n’aime point le désordre, préfère le calme et la tranquillité aux violents orages qui traversent de viles contrées, les avilissant plus qu’elles ne le sont déjà et œuvre pour que rien ne sois point à sa place et que règne la bon entente au sain d’une même famille et partout ailleurs ?

Camille, avec emportement : Qu’est ce que cela fait, ma chère ? Mais cela fait que les hommes adorent cela ! Et que ce que tu affirmes est faux ! Voilà ce que ça fait ! Ce n’est pas grand-chose à l’échelle du monde ; ça n’est rien qu’une vérité, une minuscule vérité. Mais c’est tout de même cela.

Coralie, hésitante : Et … Et admettons que ce soit vrai ! Même si j’étais une jolie fille, même si j’étais désirable et que quelques êtres prêtassent attention à mon éphémère existence au point de vouloir me dérober à moi-même, à mon idyllique intimité, cela changerait-il quelque chose ?

Camille : Oh ! Rien du tout, strictement rien, nous continuerons à aller voir les boutiques, à nous extasier devant un bel article qui s’effacera de notre mémoire dés que nous n’y penserons plus, nous boirons toujours ensemble un thé pour nous remettre d’une harassante marche ou d’une stupide frayeur ; simplement, j’ai raison, voilà tout. 

Coralie : Si tu le dis, alors je te crois ; jamais tu ne m’as menti, toi ; jamais tu ne t’es menti à toi-même. Je ne suis pas en accord avec toi là-dessus, je ne suis qu’une simple jeune fille qui ne porte point de luxueuses parures, ne se fardent point de trop, reste humble et simple devant la vie ; mais je ne veux pas aller plus avant sur ce sujet, cela est trop embarrassant.

Camille, légère : A ta guise, à ta guise ! Puisque le sujet est tabou, n’en parlons plus et restons en là ! Ce sera certainement mieux. Mais allons ! Oublions tous ces futiles tortillements d’esprit et buvons, j’entends nos thés qui arrivent !


Dernière édition par Coralie Azmaria le Sam 18 Oct 2008 - 17:38, édité 5 fois
Revenir en haut Aller en bas
http://www.zanar-requiem.com/presentations-f4/incipit-tragoedia-
Illya 'Anaikh
Lueur d'Espoir
Rang à Déterminer
Illya 'Anaikh

Masculin

Inscrit(e) le : 17/09/2008
Âge : 33
Messages : 19

| MEMBRE |
ABSENT
Messages RP : 00
Statut RP : //
Localisation RP : Aucune
X
Capacité Spé. : Inconnue
Double-Compte : Aucun

Informations Personnage
Age: Inconnu
Animal: Aucun
Pouvoirs & Armes:
Azmaria Coralie Vide
MessageSujet: Re: Azmaria Coralie   Azmaria Coralie EmptyJeu 16 Oct 2008 - 23:14

[je fignole, merci de votre compréhension.]

"Chère Camille,

Mon cœur douloureusement oppressé se serre dans ma jeune poitrine. Mon âme hésite et pleure, tergiverse, sanglote, ne sait point se décider. Je ne sais que t’écrire, les mots, unité sémantiques, sentiments allégoriques, fugace sensation à jamais oublié échappent à la rapidité de ma main et s'en vont en riant loin de moi et mes cris. Voilà bientôt deux mois que ma plume n’avait point gratté furieusement une page vide et blanche, l’emplissant de délicieuses chimères, de doux rêves éternels et de suaves illusions, emportées sans retour par la fureur de l’existence. L’oisiveté qui était coutumière à ma paisible vie s’est brusquement envolée et une harassante occupation est venue ternir l’éclat de mes jours tranquilles dans ma charmante retraite que la pernicieuse réalité n’atteignait point encore. Tu le sais, contrainte et forcée par cette inique loi, je fus, il y’a peu, dans l’atroce obligation de laisser derrière moi père et mère, amis et foyer, pour partir de ça de là dans la blanche Russie et atterrir enfin, après un long périple, dans cet infect taudis qu’est Farfan. Oh ! Si tu savais comme je suis au comble du désespoir ! Il n’y a là-bas qu’une fuligineuse masse qui surplombe nos têtes, menaçantes nuées qu’une divine main amasse lentement, un bourdonnement sourd d’un millier de chariots, une foule immense, indomptable élément ; et tout cela s’agite, s’affaire en un flux et reflux continuel, telle une marée sanglante qui monte et qui descends aux grés des facéties de la lune, reine des cieux et de la terre sur son trône élevé. C’est une abominable cohue hurlante qui virevolte, tourbillonne sans cesse, éternelle masse putride et concupiscente ; il n’y a là qu’horreur latente et froide tristesse. Non, ma chère Camille, je ne puis vivre ici ; tout est gris, tout est froid, tout est magnifiquement immense et glacial. Jusqu’à ces somptueuses bâtisses d’antan reflétant la gloire de l’empire humain, sa grandeur, sa magnificence. Je ne vois en cela qu’une pâle et imparfaite imitation de la Toute-puissante nature ; l’homme est un copiste, et jamais il ne parvient à égaler les maîtres qui l’ont précédé.
Insensé ! Me dis-je. Est-cela, la folie ?
Ô vanité des vanités, tout n’est que vanité ! Ecclésiastique, Ecclésiastique, saint homme, angélique humain, comme ta verve en ces temps reculés, déjà l’emportait sur nous tous, philosophe déchu ! Oui, déchéance de nous même, pauvres mortels, éphémères comme le vent, âpre comme les fiers montagnes, impétueux et rêveur, emporté et timide, versatile créature qu’une main fortuite assembla aveuglement au commencement du monde ! Ainsi ma compréhension n’est que peu de chose ; Toujours ma plainte résonne dans le lointain, toujours je gesticule en vain, prononce sans relâche un flot d’inutile parole, et ma conscience crie :

"Que fais-tu, que fais-tu, malheureuse, à fustiger ainsi les terrestres contrées et les célestes terres ? Ne sais-tu donc que vagir ? Quoi ! Pas d'actes héroïques pour accompagner tes paroles ? Quoi ! Pas d'épées sanglantes levées contre ceux qui t'oppressent durement ? Quoi ! Rien, néant, vacuité ! Allons ! Hérétique, puisse le Tout-puissant abattre sur toi la fureur de son âme et détruire l’abomination que tu es ! »

Et jamais une divine foudre, despotique instrument des dieux, ne vient s’abattre sur moi, folle que je suis de défier les immortels. Les mots que je prononce s’effacent bien vite ; ils s’envolent vers l’azur des cieux pour ne jamais revenir ; il m’arrive, parfois, par un hasard malencontreux des les entendre encore résonner dans mon esprit pernicieux et vil. Et ces quelques mots, ces quelques lettres assemblées en moi-même me détruisent me rongent ; je ne puis plus souffrir la langueur qui m’assaille, mon natal pays manque à mon regard. Tant que je ne pourrai le contempler, chère Camille, amie de toujours, je ne serai qu’une ombre, l’ombre de ma peine ; je ne serai qu’une ombre, l’ombre de moi-même.
Adieu donc, mon cœur se brise d’achever ainsi mes complaintes qui s’exhalent de cette lettre, mais je dois à présent retourner au morne présent ; adieu, adieu ma chère Camille, puisse le ciel nous faire retrouver très bientôt. L’espoir m’abandonne et me fuit, mais qu’importe !
Adieu, Adieu donc, Camille, puisse ton ciel être plus bleu de le mien !

Coralie."

Le temps coula, inéluctable, vagissant dans le silence son éternel "TIC-TAC!"; un long mois passa lorsqu'enfin cette réponse vit le jour.

"Ma très chère Coralie,

Oh ! Ma très chère amie, est-ce cela, l'éloquence ? La folie dense des jolis démons des artistes. Mystificatrice, de toute la force de ta diatribe, de la puissance de ces mots qui m'ont trahi il y a si peu, je voudrais croire à la non velléité de tout cela. La paresse insidieuse de l'expression hante et givre avec hargne les mots que je t'écris, me comprends-tu ? Simplement, je voudrais te dire toute l'amertume qui me ronge à peser sur ces quelques lignes toute l'ironie sobre d'une héroïne hypocrite, elle aussi touchée par des démons autrefois, à peser le pour et le contre de son bras estropié. Aussi, voudrai-je hurler sans passion, l'acide de l'humilité qu'il me presse de te faire sentir en moi... !
Ô démone, démone que tu es, humaine trop humaine, comme je crois comprendre la souffrance qui est tienne ! Depuis trop longtemps déjà les terrestres contrées qui t’ont engendrés n’on point comblé ton regard de leurs charmes innocent ; Ne pourrais-tu en ces lieux revenir et mourir, demeurer à jamais, y attendre la mort ? Mais quoi ? Un cruel joug sur tes épaules pèse et exerce, ô désespoir, une infranchissable pression ? Quoi ! Ne peux-tu donc pas vers ces tyrans aveuglés dresser ton poing mutin et tes chaînes briser ? Quoi ! Un lien de parenté, immonde et sordide, t’empêche d’accomplir la destinée qui est tienne, d’armer ton bras puissant, de conquérir la liberté ?
Allons, insensé, est-ce cela le mensonge ?
Ta verve délicieuse a ému mes sens et fait pleuré mon cœur ; tant d’humilité, d’avilissement devant moi, misérable que je suis, je ne puis en supporter davantage, je sanglote amèrement. Car comme tu es grande dans ta petitesse, comme tu t’élèves vers le firmament dans ton rabaissement. Car ce n’est que mensonge, que ce discours empli d’humiliation envers toi-même. Allons ! Relève la tête, cesse, cesse donc de courber le dos, redresse toi, je t’estime et t’honore autant que je le puis, des grâces que j’ai à donner. Ne veux-tu donc pas parcourir, sauvage amazone, ces secrètes contrées que jadis à toute heure nous parcourions en tout sens ? Quoi ! Tu ne le peux donc pas ? La fatalité et la fortune ont joué contre toi, et tu plies face elles, viles instrument d’une main pernicieuse ?
Allons, insensé Est-cela le mensonge ?
Au revoir, amie de toujours, âme perdue dans cette infâme tourbe, au revoir ; point ne sont pour aujourd’hui les adieux de demain, laisse le encore, cet injuste trépas ; laisse le encore rôder dans la nuit sombre auprès de ceux qui doivent mourir. Ton heure n’est pas venu, n’avance pas l’inexorable. Au revoir, au revoir, que le soleil qui illumine mon cœur parvienne jusqu’à toi !

Camille. "

Coralie n'eut de cesse de répondre, et une semaine plus tard, son coeur s'étant largement épanché, voici ce qu'il fut écrit:

"Ô ma très chère colombe,

Longtemps la mort hanta mes rêves, et le trépas jamais ne me quitta ; mais un jour nouveau pour moi s’est levée, apportant à mes sens de délicieuses fragrances. Mon firmament s’est éclairci, un soleil nouveau pour moi a vu le jour ; il me semble qu’une extase sublime a envahi mon cœur, je baigne dans un balancement euphorique, mon âme s’agite doucement, sortant lentement de sa torpeur hivernale ; j’hésite cependant : dois-je me réjouir de tant de félicité ? L’avenir est incertain, et le don de prescience n’est pas mien, je ne puis, telle la Pythie dans sa demeure de Delphes, prédire aux mortels le destin qui est leur.
Aujourd’hui est un jour faste ! Des festons colorés parent ma robe et ma noire chevelure, un sibyllin parfum flotte à mes narines et la douce lumière qu’épanche le soleil ! Oui, comme ce jour est beau ! Mais demain sera-t-il meilleur ? Y’aura-t-il pour moi une place en ce monde ?
Ah ! Mais que vois-je ? Ô détestable vision, désastreuse sensation, mon front se voile de tant d’horreur ! Ô Dieux, soyez maudit ! L’horizon se voile, une masse sombre et difforme rôde là-bas, par delà ces hautes montagnes que dévale les chamois sauvages ! Comme elles sont fiers et superbes ces hautes bâtisse où repose les immortels ! Là est la vie, là est le bonheur ; Et toi, ô délicate archère, sauvage Artémis, charmante Calypso, sous un dais de verdure où le silence règne, sous cet arbre fécond que la nature égrène, ton arc vibre et ploie sous la pression de tes doigts ; Ton front martial un instant se confond, ton âme hésite et pleure, ton cœur vacille et meurs ; La vie est là, simple et tranquille ! Pourquoi briser en vain cette sérénité ? Pourquoi nier la vie, l’agresser et lui nuire ? L’espoir en ce bas monde, ô sublime déesse, ne peut-il donc luire ? Je t’ai vu, hier soir, en remontant une des ces innombrables rues marchandes qui peuplent Farfan, cette cité de la perdition ; tu étais là, oisive, sur cette tour inaccessible, inexpugnable donjon. Et que pointais-tu de tes flèches ? De quel noble gibier, de quel furieux animal de ton arc voulais-tu éteindre la vie et ramasser la carcasse ton œuvre funeste accomplie ? Oserai-je dire les hommes ?
Mais quoi ! Pan à mes oreilles fais résonner une subtile mélodie ! Je me sens enlevé, emporté par cet air qui tourbillonne autour de moi ; il n’y a plus qu’extase et volupté. Et quoi ! Le lointain luit ! Ai-je donc rêvé ? N’y avait-il là-bas, par delà ces profondes forêts que surplombe la montagne une ombre vile et blême ?
Baste ! Laissons cela aux philosophes et aux fous qu’un hymen claustral ne fait point frémir. Vivons, dansons, frémissons au rythme des heures songeuses ! Ainsi va la vie, elle va et vient, et bien, coulons avec elle !
Que dis-je ? Oh chère Camille, me voilà devenue folle. De tous les tourments il fallut que celui-ci me fût attitré ! Je n’en puis plus de mon caractère versatile, cette propension à la cyclothymie me hante et me tue ; j’entends encore parfois résonner à mes oreilles ton rire cristallin. En ces jours, le spleen submerge mon cœur et s’épanche longuement sur des brides de feuilles que le vent emporte.
J’ai peur à présent. Chaque jour, chaque nuit, elle ne me quitte pas.
L’espoir vacille, le désespoir trépasse, que reste-il pour moi ? Le néant ?
Je m’y refuse, Camille, et ne veux plus longtemps demeurer loin de toi. Ma famille manque à mon cœur, et toi ma sœur, tu frappes mon cœur d’un engourdissement mortel.
Peut-être ne nous verrons-nous plus. La mort entre sans frapper, ainsi va le monde.
Puisse le zéphyr t’apporter une douce brise et chasser les nuages qui pleuvent sur tout cœur.
L’amitié que je te porte est inextinguible, Camille, souviens t’en.
Au revoir donc, ou adieu, de nos sorts à toutes deux, le destin décidera.

Coralie."

Inquiétude, Amitié, de bien grands mots pour tant de vanité; ainsi vont les choses cependant, immédiate fut la réponse de Camille.

"Ma sœur,

Puisque tel est l’appellation que tu me donnes, et je l’accepte bien volontiers moi qui ne suit pourtant pas de ton sang ; tu m’honores et je t’en remercie. Ton désespoir m’attriste, ta mélancolie arrache à mon cœur des larmes ; comme j’aimerai souffrir avec toi, endurer mille tourments, souffrir mille morts ! Pourvu que cela soit avec toi, rien, m’entends-tu, me comprends-tu, rien n’entamerai ma résolution ! Mais je suis là, oisive, jouissant sans retenue de ce qui ne t’ai point permis. Une vive affliction m’étreint en relisant ta lettre, cet écrit baigné de tes larmes ; mais seules mes pensées et mes vœux, formulés maladroitement par mes lèvres tremblantes peuvent t’accompagner. Je ne sais que faire, épicurienne que je suis. Tant de fois j’ai désiré partir avec toi, découvrir le monde à tes côtés, entendre le souffle de ta respiration le soir venu, lorsque le soleil s’éteint et que le sommeil passe, comme autrefois je l’ouïssaïs chaque nuit.
Mais le temps à passé en sublime empereur, et les hommes, ses sujets, n’ont put que plier devant lui.
Je ne puis en écrire davantage, l’inquiétude qui me ronge appelle à mon esprit des recrudescences de haine et de peur.
Ainsi, Coralie, va ! Mes pensées t’accompagnent, et le soleil qui est mien percera les nuages qui couvrent ton cœur ! Va ! Va de par les chemins de l’existence !
Puissions-nous nous revoir en des jours plus fastes.

Camille."


Dernière édition par Coralie Azmaria le Sam 18 Oct 2008 - 17:23, édité 8 fois
Revenir en haut Aller en bas
http://www.zanar-requiem.com/presentations-f4/incipit-tragoedia-
Illya 'Anaikh
Lueur d'Espoir
Rang à Déterminer
Illya 'Anaikh

Masculin

Inscrit(e) le : 17/09/2008
Âge : 33
Messages : 19

| MEMBRE |
ABSENT
Messages RP : 00
Statut RP : //
Localisation RP : Aucune
X
Capacité Spé. : Inconnue
Double-Compte : Aucun

Informations Personnage
Age: Inconnu
Animal: Aucun
Pouvoirs & Armes:
Azmaria Coralie Vide
MessageSujet: Re: Azmaria Coralie   Azmaria Coralie EmptyJeu 16 Oct 2008 - 23:16

Et les jours et les mois passèrent, lentement, monotone et semblable, jusqu'à ce qu'enfin la rédemption, sublimen, se fracasse sur ces êtres souffrants.

"Camille.


Joie ! Ineffable joie ! Bonheur transcendantal ! L’oiseau de gaieté et de paix sur moi à fondu en ces jours, cher Camille ! Comme j’aimerai te conter tout ce qui s’est passé depuis la dernière lettre qui t’ai parvenu ; pardonne moi, je t’en prie, d’un temps si long sans nouvelle aucune de ma part : le venin de la folie en mes veines s’étaient sournoisement infiltrée et je ne parvenais à rien d’autre qu’à languir, rêvant d’un long voyage, poussant de mélancoliques soupirs, restant au coin du feu crépitant dans l’âtre noir ; mes pensées sans cesse s’en allaient, folâtre, vers de lointaines contrées, qu’à travers le corridor onirique menant vers l’inconscient, je parcourrai, inlassable et folle. Ce temps, désormais, n’est plus ! Loin de moi je l’ai chassé, j’ai brisé les chaînes de l’esclavage qui m’asservissait auprès de lui ! Mon poing mutin brandi vers les cieux, le regard farouche, le front martial, ma lame fantasque que les barbares craignent, implacable, tomba ! Et le temps, éternel veilleur, sur ce champ de bataille, en cette arène sanglante où le trépas guettait sa proie, mourut. A l’aube de ce jour de sang, l’aube blanchâtre à l’horizon se leva ; la lumière des dieux brillait sur ma tête et les étoiles, pâlissantes dans le firmament, souriaient à mes sourires.
Laisse-moi donc, mon amie de toujours, te conter tout cela.
Je ne saurai trop dire si la nuit était tombée entièrement, ou si le vesper soleil dominait encore les hauteurs du ciel. Tout ce que je sais –ou peut-être veut savoir- c’est que l’obscurité dominait. Une agitation animait encore ces rues désertes que mes pas foulaient. On sentait toute l’animation de la journée encore présente en ce lieu qu’un calme sordide rendait terrifiant. Des débris quelconques jonchaient le sol et j’entendais encore résonner en mon esprit les voix criardes des passants affairés. Des couleurs automnales et rougeâtres se réverbéraient sur les imposantes bâtisses que les forces humaines avaient construites, magnifique ouvrage de leur gloire que l’horloge cosmique briserait sans pitié lorsque l’heure serait venue.
Une indicible souffrance parcourrait mon corps ; des spasmes de douleur l’agitaient sporadiquement. Mais inexorable était ma marche, inexorable et terrible. Ces cris sauvages et bestiaux s'exhalaient de ma bouche; oh! comme je criais alors!
Aux hurlements plaintifs, succédèrent un tourbillon d’images sanglantes, de visions vampiriques et fantomatiques, où les damnés des enfers, enchainés aux sombres murs de la grande cité interdite, la cité aux noires murailles, le terrible pandémonium ; où toute cette masse grouillante et féroces, pourrissant pour l’éternité dans des abîmes sans fin; où tout ces êtres vendus à Lucifer, l’ange déchu aux ailes de morts, toutes ces têtes immondes et railleuses criaient d’une même voix :

« Fuis ! Fuis ! Téméraire étrangère. Ce monde n’est point le tiens : c’est celui des spectres abyssaux, des vampires et des liches diaboliques ; les seigneurs de ces lieux n’ont point en eux le divin souffle de la vie ; le calice dans lequel ils boivent ne contient que le fiel de la mort et la nourriture qu’ils mangent sont la chair des damnés qui crie vers le ciel sombre, miroir profond de la terre si sombre. Fuis ! Fuis ! Intrépide exploratrice du monde infernal ! Ce lieu n’est point pour les vivants, tu ne pourras sauver nous sauver, nous, infortunés de l’enfer où les hurlements fous d’éternelles prières sont comme un silence au flot de la souffrance ; où les hurlements fous d’éternelles douleurs, sont noyés comme un silence au flot de la souffrance ; où les hurlements fous de souffrance et de prières sont comme un beau silence. »

Ainsi parlait ces monstres, m’exhortant, moi, leur sœur par leur gestes saccadés, leurs paroles effrayantes et cependant fascinantes et leurs regards de braise où brulait une haine sans limite. Se haïssaient-ils eux même en contemplant stupidement leur abject conditions, où haïssaient-ils les vivants aussi libres et joyeux qu’ils étaient prisonniers et désespérés ? Nul ne le saura, si ce n’est de par la mort.

Les monstrueux êtres me fascinaient, me subjuguais ; insensiblement, je me sentais aspirée par eux, par leur image ; ma vue se troublait ; mes sens s'embrumaient dans une réminiscence vaporeuse. Où était l’endroit, où était l’envers ? Il n’y en avait plus ! Ni même qu’il n’y avait plus d’espace, plus de temps, plus rien de sensible, de réel ; juste une sensation : une chute, longue, interminable, sans douleur, sans sensation ; juste le sol, les hybrides enchainés, les visages criards, écumant de rage, les bras crochus, avides levés vers elle qui se rapprochait.

Puis, brusquement, une voix se fit entendre, douce, rêveuse, angélique. Toute chute cessa : les visages atrophiés, les corps décharnés, sanglants, ruisselants de sueurs et de sang, la vision de la capitale aux noires murailles, les profondes abysses ; cet enivrant spectacle empreint de la magnificence de l’éternel ennemi de la vie ; la fantastique descente aux diaboliques terres explosa en une myriade d’étincelle coloré, et je retrouvai mes sens.
A quoi bon toute cette ridicule pantomime d’horreur sans fin, d’abîme insondable, de pandémonium et d’anges déchus ? Tout cela était vain et futile ! A quoi bon désirer la mort, l’appeler, cette impitoyable guerrière ? Les fugaces délices de la vie n’était-il donc point bon ? Y’avait-il dans la mort quelques mets plus savoureux encore que ceux de cette humaine terre ? Eh bien ! L’éternité était à nous pour les savourer, cette quintessence de nourriture ! Savourons, ô Camille, ces charmantes saveurs qui nous sont proposés !
Tel est ce que j’ai appris de cette vision mirifique ; Mirifique oui, car ma condition s’est enfin révélée à moi par cet effrayantes choses qui de mon esprit, un instant pris possession.
Plus le plaisir est grand, plus le déplaisir l’est de même, sache le, Camille, et n’oublie point que la souffrance n’est que le fiel du calice dans lequel nous buvons ; mais ce fiel n’est que la lie du vin !
Allons, d’odorants parfums chatouillent mes narines ; je vois le flot d’humaine s’étendre à mes pieds, et la tentation de joindre à cette masse grouillante, à cet élément indomptable, à ce fauve superbe, la petitesse de ma personne.
Je ne suis ni malheureuse, ni désespérée, à présent, ma sœur, l’horreur d’une vie morne et terne s’est enfuie loin de moi, il me faut savourer les rapides délices des plus beaux de nos jours !

Au revoir Camille, que la lumière des dieux te soit favorable, que ces souvenirs de mélancolie et de paix qui sont notre te hantent au fond de ta campagne ; puisse les immortels nous réunir à jamais !

Coralie."


Il n'y eut point d'autre lettre. Ici commençait une nouvelle vie.


Dernière édition par Coralie Azmaria le Sam 18 Oct 2008 - 15:27, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
http://www.zanar-requiem.com/presentations-f4/incipit-tragoedia-
Illya 'Anaikh
Lueur d'Espoir
Rang à Déterminer
Illya 'Anaikh

Masculin

Inscrit(e) le : 17/09/2008
Âge : 33
Messages : 19

| MEMBRE |
ABSENT
Messages RP : 00
Statut RP : //
Localisation RP : Aucune
X
Capacité Spé. : Inconnue
Double-Compte : Aucun

Informations Personnage
Age: Inconnu
Animal: Aucun
Pouvoirs & Armes:
Azmaria Coralie Vide
MessageSujet: Re: Azmaria Coralie   Azmaria Coralie EmptyJeu 16 Oct 2008 - 23:45

Je trouve cela trop manichéen de trancher sur les qualités et défauts d'autrui. Je pense que tout est implicitement, et excplicitement inscrit dans la présentation physique et psychologique. Si on juge qu'il me faut répondre à ces questions, cependant, je m'éxécuterai sans mot dire.
Qualités (3 min / liste):
Défauts (2 min / liste):


Comment avez-vous trouvé Zanar Requiem ? (bouche-à-oreille, TopSite [nom], par l'intermédiaire de..., etc.): Grâce à une amie
Pourquoi vous êtes-vous inscrit sur Zanar Requiem ?: Je ne sais trop pourquoi; l'ambiance peut-être, le design, les couleurs chaudes, la zik de TRC, une multitude de facteurs interviennent; je ne sais les identifier.

Est-ce un Double-Compte ?:/

J'achève ici la présentation de Coralie. Si la nécéssité s'en fait sentir, des modifications y seront apportées, toutefois, si cela est possible, mon désir serait d'en rester là.
Revenir en haut Aller en bas
http://www.zanar-requiem.com/presentations-f4/incipit-tragoedia-
Kyrris San'Daäghün
¤ Race Master ¤
Princesse des Anges
¤ Race Master ¤Princesse des Anges
Kyrris San'Daäghün

Féminin

Inscrit(e) le : 29/01/2008
Âge : 31
Messages : 490

| MEMBRE |
VIP
Messages RP : //
Statut RP : Chef ~ Sainte Célestine
Localisation RP : Résidence Royale
Eau
Capacité Spé. : Vol
Double-Compte : Aucun

Informations Personnage
Age: 20 ans
Animal: SEIRYU - le Dragon Bleu
Pouvoirs & Armes:
Azmaria Coralie Vide
MessageSujet: Re: Azmaria Coralie   Azmaria Coralie EmptySam 18 Oct 2008 - 16:33

Bonjour et Bienvenue à toi sur Zanar Requiem !

Tout d'abord, saches que j'adore ton écriture, tu as du talent ! C'est une très bonne fiche que tu as pondu là ! ^^

Je voudrais juste savoir/dire quelques petites choses avant ta validation.

Tu as oublié de noté ta capacité spéciale (qui de toute façon est clairvoyance étant donné que tu n'es pas un ange). Je vois que tu n'as pas donné de futurs pouvoirs. Si tu désires en avoir, n'oublies pas de les envoyer par MP plus tard à un admin car si tu souhaites changé de grade et passer au niveau supérieur, ils te seront utiles.
Enfin, sache qu'en commençant ta fiche, j'étais contre les modifications que tu as opéré mais en lisant, j'ai complètement changé d'avis ! Tu écris très bien et on cerne parfaitement ton personnage ! Du coup, je ne m'oppose en rien à la mise en forme de ta fiche.

Mon seul bémol sera ton histoire qui ne parle peut être pas assez de Zanar à mon goût et peut être pas assez en profondeur du passé de ton personnage cependant elle est très bonne et bien écrite !

J'attends donc ta réponse pour pouvoir te valider par la suite ! ^^
Revenir en haut Aller en bas
http://www.zanar-requiem.com/presentations-f4/kyrris-san-daaghun
Illya 'Anaikh
Lueur d'Espoir
Rang à Déterminer
Illya 'Anaikh

Masculin

Inscrit(e) le : 17/09/2008
Âge : 33
Messages : 19

| MEMBRE |
ABSENT
Messages RP : 00
Statut RP : //
Localisation RP : Aucune
X
Capacité Spé. : Inconnue
Double-Compte : Aucun

Informations Personnage
Age: Inconnu
Animal: Aucun
Pouvoirs & Armes:
Azmaria Coralie Vide
MessageSujet: Re: Azmaria Coralie   Azmaria Coralie EmptySam 18 Oct 2008 - 17:32

Le soleil s'est en effet levé, et la lune point encore ne s'est levée; bonjour à toi aussi, et merci pour ton amicalité.
Je ne puis que te remercier de la façon avec laquelle tu acceptes les quelques changements que j'ai apporté sans accord au préalable, prenant de bien présomptueuses initiatives.
Quant à l'histoire, il sera difficile de compléter sur le monde de Zanar. En revanche, la facilité avec laquelle je peux rajouter quelques mots (un peu plus tout de même *_*) me déconcerte moi même. Veux-tu, toutefois, que je change l'histoire en insistant sur le passé de Zanar? Veux-tu d'ailleurs, que j'édite une nouvelle fois (ah oui .. y'a toujours un s en trop, un e en moins ...) pour apporter quelques précisions sur Coralie? La réponse, j'en suis convaincu, est positive, cependant, il ne sera pas dit que ma présomption dépasse les bornes cette fois-ci!
Revenir en haut Aller en bas
http://www.zanar-requiem.com/presentations-f4/incipit-tragoedia-
Kyrris San'Daäghün
¤ Race Master ¤
Princesse des Anges
¤ Race Master ¤Princesse des Anges
Kyrris San'Daäghün

Féminin

Inscrit(e) le : 29/01/2008
Âge : 31
Messages : 490

| MEMBRE |
VIP
Messages RP : //
Statut RP : Chef ~ Sainte Célestine
Localisation RP : Résidence Royale
Eau
Capacité Spé. : Vol
Double-Compte : Aucun

Informations Personnage
Age: 20 ans
Animal: SEIRYU - le Dragon Bleu
Pouvoirs & Armes:
Azmaria Coralie Vide
MessageSujet: Re: Azmaria Coralie   Azmaria Coralie EmptyLun 27 Oct 2008 - 14:03

Bonjour !

Tout va très bien, pas besoin d'éditer quoique ce soit je te rassure !

Et bien en vue de quoi je te VALIDE ! Je vais de ce pas t'ajouter :

- ton groupe : Juge
- ton rang : Juge Novice
- tes modifications d'infos personnages !

N'oublie pas que le forum étant toujours en PAUSE, il est INTERDIT de poster où que ce soit dans le RP, même chez l'Oracle. Je te remercie par avance de ta compréhension ! Wink

A bientôt sur Zanar.
Revenir en haut Aller en bas
http://www.zanar-requiem.com/presentations-f4/kyrris-san-daaghun
Contenu sponsorisé




Azmaria Coralie Vide
MessageSujet: Re: Azmaria Coralie   Azmaria Coralie Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Azmaria Coralie

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum: Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Zanar Requiem :: [Hors Jeu] Administration :: Présentations :: JUGES Validés -
Créer un forum | ©phpBB | Forum gratuit d'entraide | Signaler un abus | Forum gratuit