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 Ayala [Terminée]

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Ayala
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Ayala [Terminée] Vide
MessageSujet: Ayala [Terminée]   Ayala [Terminée] EmptyVen 19 Juin 2009 - 22:43

□ Ayala □


Ayala [Terminée] 17f8d210


Nom : Hiroshikawa
Prénom : Andrastea
Surnom : Ayala
Sexe : féminin
Âge : environ 29 ans mais, faisant plus jeune, on lui en donne généralement 23



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ANIMAL:
Hiro : sorte de petit démon considéré comme le meilleur ami d'Ayala.

Pouvoir :
illusion : ce pouvoir relevant du psychisme modifie la vision des êtres entourant l’animal. Modifiant la vérité, Hiro se voit capable de transformer ou supprimer les lieux vous entourant, voire d’y ajouter des éléments. Par exemple une pièce noire peut, à vos yeux, devenir une verdoyante prairie ou un arbre un redoutable geôlier… malheureusement, il arrive régulièrement au petit démon de lui-même se perdre dans ces illusions naissant directement de son cerveau.

Physique :
Cet ‘adorable’ petit démon pourrait être comparé à un dragon nain. Sa hauteur est de 15 centimètres. Sa tête possède deux cornes en prolongement de ses yeux pourpres (même forme qu’un chat) et qui partent en arrière, deus longues oreilles en pointes se trouvent de chaque coté de son visage fin, son corps est agile et se finit par une longue queue à pointes. Pourtant cet étrange animal cache une particularité. Contrairement à ses cousins reptiles, celui-ci ne possède non pas de belles écailles, mais une douce et épaisse fourrure brune recouvrant une solide peau. Les poils longs sont pareils à ceux d’un chat. D’une largeur de 5 centimètres l’épaisse couche est d’un beau brun foncé, presque noir. Tout son corps, excepté les cornes et griffes, est donc recouvert de poiles drus et soyeux. Les quatre pattes de l’animal sont souvent repliées, comme s’il s’apprêtait à bondir et s’envolait. Chacun de ses ‘doigts’ se finit par de longues griffes acérées, prêtes à vous couper la peau. Son museau est quelque peu avancé mais lui donne de nobles allures et lui donne, contrairement à son regard malicieux, un visage aimable. Pour finir, les deux longues ailes d’Hiro se trouvent au-dessous de ses ‘omoplates’. De grande taille pour le reste de son corps, la chair, semblable à un tissu pourpre parsemé de fil d’or, parait être son seul point sensible.

Caractère :
D’une nature amicale et joyeuse, Hiro ne cesse de voleter autour de tous ou d’emplir les lieux d’un mince cri rappelant le tintement du cristal. Pourtant, lors de ses ‘missions’ confiées par sa maîtresse il se montre rusé, rapide et, comme tout animal, dénué de sentiments tels que la pitié. De plus, ne répondant qu’à Ayala et doté d’un remarquable pouvoir, il peut se révéler aussi dangereux qu’une créature jugée dotée d’intelligence et ainsi un gros avantage pour tout allié de sa chère sauveuse. Pour finir, n’appréciant guère l’enfermement il sera prêt à beaucoup pour une simple sortie à l’air libre…


------------------------------------------


ALIGNEMENT :

CAMP: MAL
RACE: Banni (sa mère était une juge devenu banni et son père un 'pure' banni)
Capacité Spéciale : Patience
Pouvoir des TENEBRES
ELEMENT: Feu


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GRADE :

POSTE : conseillère
Classe: Militaire
Caste : Militaires ~ Conseillère
Statut RP (Mil & Civ): Conseillère de Senristu Yokae


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POUVOIRS :

Actuelles :
- Télépathie : Ayala possède son pouvoir de télépathie depuis l’enfance. De ce fait, elle le contrôle à merveille et peut ainsi discourir par pensées ou infiltrer vos idées sans même que vous en preniez conscience. Par exemple, il lui arrive fréquemment de faire faire à un être une chose en le persuadant que c’est la bonne voix. L’être touché entend alors une douce mélodie et se voit incapable de refuser son ordre. Malheureusement, ce pouvoir comporte un grand inconvénient : la jeune femme trouve parfois des esprits résistants et donc l’affaiblissant grandement. De plus, il lui arrive régulièrement de se perdre dans les songes des autres ce qui est évidemment un gros inconvénient…
- Mémoire photographique. Comme le dit son nom, la mémoire photographique permet à la jeune femme de revoir n’importe quelle scène, objet, personne, ou parole lui étant un jour passée devant les yeux. Des images s’imposent à ses yeux lorsqu’elle ‘remonte le cours du temps’ par pensées. Fonctionnant tel un film, les images se superposent et zooment peu à peu jusqu’à la pensée recherchée.

Futurs :
- Sixième sens. Ce sixième sens permet à la jeune femme de ressentir les grands événements futurs. Si une chose, un être ou un fait va grandement modifier le futur proche la jeune femme le ressent alors au travers d’images passant dans son esprit. Ces images peuvent arriver à n’importe quel moment et la ‘déconnectent’ de la réalité pendant quelques instants.
- Maitrise du feu. Ayala est tout simplement capable d’invoquer le feu en plus ou moins grande quantité quand bon lui semble ou d’enflammer le fer, les plantes ou la chair. Evidemment ce pouvoir la vide vite de toute énergie.



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Ayala [Terminée] Avfill10


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ARMES :

- Chaos -
Jugeant cette arme comme le prolongement de son bras et comme une véritable amie, Ayala est toujours accompagnée de sa fidèle épée nommée Chaos et héritée de son père.
L'arme large d'une vingtaine de centimètres et longue d'environ soixante-dix est à la fois imposante et lourde. De ce fait, seule une poigne de fer ou une main experte peut se servir de cette épée à double tranchant.
La poignée est à la fois circulaire et plate (une partie sert à empoigner l’arme pendant qu’une autre entoure la main) et peut de fait parfaitement accueillir et protéger la main du porteur. De plus, fait d’os de Démons et incrustée de poussière d'émeraude, elle semble parfois dégager une lumière noire et apeurante pendant que la double lame couleur noir de sang séché est capable de détruire la roche et a connu l’horreur de la guerre.
Pour finir, cette lame absolument incassable semble parfois avoir sa volonté propre. En effet, les pouvoirs de la bannie, touchant aussi bien le psychisme, le physique que le psychologique, offre, par moments, aux lames une impression de vitalité…
=> Arme de corps à corps, massive et lourde, de couleur noire, verte et rouge, offrant une protection et une force parfaite.

- Libertine -
Ayala possèdera plus tard une longue (environ quatre-vingt-dix centimètres) et fine (environ dix centimètres de diamètre) épée nommée Libertine. Excessivement légère ses porteurs ne maitrisent bien souvent pas ses mouvements rapides et lointains.
Capable de changer d’apparence, la lame se trouve tantôt translucide aux reflets vermeils tantôt ocre et tatouée de discrets dessins tribaux couleur émeraude. Faite d’une sorte de verre incassable offrant une netteté ainsi qu’une précision à toute épreuve, elle est également parsemée de tige de fer couleur or en relief et formant une étoile à sept branches. Le manche, encore une fois circulaire et plat, est quant à lui fait d’os d’Anges parsemés de poussière d’émeraude et dégage parfois une lumière blanchâtre et attirante.
Pour finir, comme la première lame Chaos, cette arme semble habitée d’une volonté propre (due encore une fois aux pouvoirs de la détentrice).
=> Arme de corps à corps, fine et légère, de couleurs pales, rouge et verte, offrant une rapidité et une précision parfaite.


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DESCRIPTION PHYSIQUE :

Au premier abord, la jeune femme a des allures inoffensives et nobles à la manière des courtisanes ou riches propriétaires mais peut néanmoins se révélait apeurante, effrayante, intimidante ainsi qu’intrigante. Ses lèvres sont fines et rose pâle mais n’expriment que rarement de larges sourires. Son nez est comme le reste de sa personne, bien dessinée. Elle a hérité des cheveux auburn et ondulés de sa tante paternelle qui se brise au contact de deux petites oreilles retroussées et légèrement en pointe. Ceux-ci arrivent au-dessous des épaules et effleurent ses yeux perçants couleurs ambres, mélange des yeux de ses deux géniteurs. Son regard est toujours en mouvement, de façon à scruter le monde alentour.
Les traits de son visage sont aussi fins que sa silhouette affirmée et gracieuse. Ses 1m80, lui donnent des allures nobles qu’elle doit à sa génitrice Juge. Son corps est bien proportionné, tout en longueur et parsemait de douces formes. Elle a gardé de cette race pure les longs doigts fins, la nuque fine et longue, et la carrure bien définie, mais sa peau musclée, ferme et fine est roussie par la chaleur du soleil. Sa nuque et ses avants bras son plus fin que la normale. Son coup est marqué d'une cicatrice vestige de ses divers combats et ses canines sont longues et aiguisées.
Son corps est également parsemé de petites cicatrices dut à la maltraitance que ses camarades lui infligeaient dans sa jeunesse et à sa vie de vagabonde-mercenaire.
Ses oreilles sont parsemées de boucles et ses doigts portent 7 bagues. Ses omoplates comportent un large tatouage brulé qui, autrefois, représentait des ailes pourpres et ors.
Même si elle est de nature plutôt calme et posait, il lui arrive parfois de s’énerver et ses yeux prennent alors une couleur rouge sang pendant que ses cheveux noircissent.

Cette étrange femme est vêtue de divers équipements de combat et pour ce qui est de la tenue, Ayala est vêtu d'un pantalon de lin brun ou noir, de bottes de marches en cuir et d'une ample chemise blanche aux manches retroussés jusqu'aux coudes (qui montre toute fois une taille fine et des formes bien dessinées). Une grande partie de son corps est également recouverte de bandages : celles-ci recouvrent l'intégralité de son torse, de sa poitrine, de ses épaules et pour finir de ses gambes. Enfin, la vagabonde possède une cape de voyage à large capuche noire ainsi qu'une petite bourse ou elle range argent, poison et antidotes.


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Dernière édition par Ayala le Sam 18 Juil 2009 - 23:15, édité 23 fois
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MessageSujet: Re: Ayala [Terminée]   Ayala [Terminée] EmptySam 20 Juin 2009 - 13:57

Ayala [Terminée] 257-9510


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DESCRITPION PSYCHIQUE :

Cette étrange jeune femme possède deux personnalités. La première est la plus présente, mais il lui arrive de revêtir la seconde, et cela sans même le vouloir…

Première caractéristique :
Regard froid, vide, à l'apparence de la mort et du désespoir :
Son visage reste sans cesse de marbre et elle ne montre guère ses sentiments ou intensions. En apparence la vagabonde s’emble se fichait de son entourage, mais elle est en réalité sensible et prête à tout pour ses proches. Aussi réservée que téméraire, elle aime réussir ce qu’elle entreprend et a pour habitude de se lancer à fond dans la vie et ça quelle qu’en soient conséquences…
Lasses, intelligente, fière, minutieuse, rusée, turbulente, et méticuleuse, elle possède une capacité de survie incroyable. Extrêmement vigilante elle en devient parfois sournoise ou cruelle et accorde rarement sa confiance. Lors de ses combats, il est dur pour elle de garder le contrôle ou de ne pas laisser échapper son goût pour le sang, qu’elle doit aux entraînements de son maître.
Alors qu’elle ignore les charmes de s’éductions, ses airs détachés, lui en procure parfois. Elle aime rester à contemplaient la nature et ses habitants. Elle connaît également beaucoup des différentes races, qu’elle a parfois fréquenté mais surtout étudier, et les routes.
Elle hait la trahison, la lâcheté, les hypocrites, le mensonge qu’elle est toute fois obligée de pratiquer, les bourrés, et l’injustice. La jeune femme connaît une grande capacité d’adaptation aux diverses situations et apprend plus vite que la moyenne grâce à une persévérance et un acharnement à toutes épreuves.
Têtue, elle butte souvent sur ses convictions et ne laisse pas le choix aux autres. Mais son entêtement et sa force de caractère peuvent également se révéler bénéfiques.
Sans but précis, elle erre sans pouvoir se détachait de son triste passé. Elle hait les sentiments trop voyants et les sourires sans intérêt.
Enfin, plaine d’amertume pour son peuple, elle préfère garder ses distances. La jeune femme redoute également qu’on apprenne son identité, par crainte d’être considéré comme un être maléfique, ce qui lui est, par ailleurs, souvent arrivé. Elle peut donc être amicale envers ceux qui font preuves de tolérance et de compréhension mais pour les autres… ‘Chacun chez soit !’
Extrêmement stricte et d’une fermeté à tout égale, elle possède un esprit très étriquer…

Deuxième caractéristique :
Regard chaleureux emplit de vie et d'espoir, souriant : la seconde personnalité est exactement la même avec quelques modifications :
Son visage est sans cesse éclairé d’un doux sourire chaleureux qui prête à la confiance. Curieuse et téméraire, elle n’a pas froid aux yeux et est sans cesse sur d’elle.
Joyeuse de nature, elle aime rire et se faire des amis, mais se méfie des fêtes qu’elle nome, le rendez-vous des traîtres’.
Rêveuse, créative et imaginative, elle n’a aucun mal à se perdre dans ses pensé ou souvenirs, à tel point qu’elle en oublie parfois le monde réel.
Sa plus grande qualité reste son ouverture d’esprit et son esprit critiques. Elle laisse toujours une chance à autrui et aime aider les autres.

Pour les deux personnalités (autres détails) :
Sa fierté devient souvent un défaut. Se refusant à s’abaisser ou reconnaître ses tords, elle a parfois un regard hautin. Mais cela n’étant souvent qu’une apparence, il suffit de lui parler pour découvrir un tout autre penchant. Intelligente, maligne et téméraire, elle comprend vite et laisse une chance à tous (même si elle le nie). Elle essaie de se donner des airs de monstre de façon à conservait sa liberté, mais elle ne dira pas non à une demande d’aide. Elle est également patiente et dévouer envers ses proches où ceux qui lui arrive de protéger (il en faut beaucoup pour la faire avoir se penchant : Coup de cœur ou sentiments forts). Elle peut être aussi délicate que grossière, comme le reste tout dépend de son humeur… Sa grande curiosité (lors de sa seconde personnalité) peut aussi bien être une qualité, qu’un défaut. Son visage sans émotion ou son sourire chaleureux (1° et 2° perso.) Peuvent vite vous mettre hors de vous, mais le pire est qu’elle ne changera rien…
D’une extrême froideur où au contraire trop avenante, il lui arrive souvent de tomber dans des conflits embrassant.
Elle n’a par contre aucun honneur propre (voir histoire) et accepte tout travail. Tout de même méfiante, il lui arrive de se laisser emporter sans même chercher à comprendre, ce qui est bien souvent un défaut. Sa justice est quant à elle une grande qualité. De plus, cette femme possède de grande capacité de soin, de combativité, de résonnement, de compréhension rapide et de pardon. Néanmoins, son coté négatif reprend parfois le dessus et elle est alors horriblement déprimante… Son plus grand défaut est celui de butter sur ses convictions et sa double personnalité (qui se déclenche sans prévenir). Sa plus grande qualité reste son ouverture d’esprit, son sang-froid et son esprit critiques. De plus, elle peut se montrer aussi patiente qu'impatiente : tout dépend de vous...

Cet étrange personnage aime particulièrement la nature et ses habitants ainsi que la musique et l’écriture. Elle possède également un fort penchant pour les poisons et la nuit. Tout ce qui est naturel lui paraît légitime et elle l’apprécie. Les éléments, l’observation, l’écoute, la solitude… Sont des activités qu’elle apprécie également et auxquels elle se livre. Elle aime la réussite et la justice. Elle aime se battre, mais n’apprécie guère le sang et les combats déloyaux. Elle apprécie la sincérité, l’intelligence, la capacité de déduction rapide, la compréhension et la discrétion. Elle chérit son petit démon. Elle apprécie la maturité, mais aime les enfants plus que les adultes qu'elle juge pour la plupart corrompue...
Elle hait la trahison, la lâcheté, les hypocrites, le sadisme, le mensonge qu’elle est toute fois obligée de pratiquer par moments, les bourrés, et l’injustice.
Elle n’apprécie pas le faite de se nourrir et jeune aussi souvent que possible.
Elle n’aime pas les tapes à l’œil ou ceux qui étalent trop leurs sentiments (il lui arrive pourtant de s’emporter). Elle hait la faiblesse et l’égoïsme qui lui rappelle sa propre enfance. Elle a en horreur ceux qui tuent sans raisons ou pour le plaisir.
Enfin, elle se fiche de la race ou classe sociale et n’a donc aucun penchant ou de ce coté là, excepter pour les nobles qu’elle hait (voir histoire).
Pour finir, elle ne s’aime pas particulièrement et rêve de se modifier…

Lors de son changement de personnalité :
Dans ces rares moments, elle se trouve désorientée, indécise, attendrit et cruelle.
Comme à ses habitudes, elle tente de réfléchir mais cela lui est quasiment impossible.
Extrêmement sur les nerfs, un rien l’énerve et, si ses sens sont diminués, ses forces se voient décuplés.
Enfin vous ne verrez des hésitations ou des pleures que dans ces rares moments d’égarements…


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CARACTERISTIQUES :

Qualités :
ne montre jamais ses sentiments ou intensions, sensible, prête à tout pour ses proches, téméraire, ambitieuse, sure d’elle, intelligente, minutieuse, pleine d’entrain, rusée, grande capacité de survie, vigilante, séductrice malgré elle, franche, juste, fidèle, grande capacité d’adaptation, loyale, plus ou moins courageuse, apprend vite, obstinée, persévérante, acharnée, force de caractère, tolérante, compréhensive, stricte, curieuse, parfois joyeuse et amicale, créative, imaginative, esprit critique, prête à laisser une chance, maligne, assez forte et bonne combattante, n’a pas froid aux yeux, libre, accepte d’apporter son aide, comprend vite, patiente et dévoué envers ses poches, protectrice, curieuse (aussi un défaut), aussi Délicate que grossière (s’adapte à son entourage), posée, sait ce qu’elle veut, prête à tout, observatrice, à l’écoute, aime réussir, mature, calculatrice, persévérente, doté d'une grande capacité de régénération…

Défauts :
parfois réservée, lasse, fière, turbulente, parfois sournoise voir cruelle, n’accorde pas sa confiance, têtue, ne reconnait pas toujours ses tords comme ses qualités, entêtement, sur la défensive, susceptible, rêveuse, ne pardonne pas facilement, parfois hautaine, lunatique, changeante, manque d’amour propre, visage sans émotions ou avec trop (peut aussi être une qualité), tête de mule, mauvaise perdante…


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Dernière édition par Ayala le Sam 18 Juil 2009 - 23:14, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: Ayala [Terminée]   Ayala [Terminée] EmptySam 20 Juin 2009 - 18:53

Histoire :


Ayala [Terminée] Zut11


Sa mère une juge, fille d’un seigneur, adulée de tous de par sa beauté et sa force, était en son temps, l’une des plus prometteuses de son espèce. Comme ses sœurs, elle avait juré fidélité à son peuple et sa vie semblait ainsi toute tracée : Au côté du grand Iranel, guerrier et conquérant, elle aurait connu l’éternité et la plénitude pour elle et sa descendance. Malheureusement, le destin lui réservait une autre vie…

La guerre éclata à l’Est du pays, et comme les siens, elle fut envoyée au front. Se battant sans relâche, plus d’un tomba sous ses coups. Pourtant, la chance choisit de tourner et c’est ainsi qu’un clan banni réussit à la capturer vivante.
La captive eut beau implorer ses Dieux de lui prendre la vie, rien n’y fit. Elle connut donc un an de souffrance aux creux des cellules de la cité perdue. Sa vie semblait anéantie et finie, lorsqu’un homme vînt la chercher. Sa mission était de donner la mort à la femme de lumière. Mais l’aurait-il pu !?
D’effroyables légendes sur ces êtres alliés des anges et à l’apparence étrange lui avaient souvent été contées et il s’attendait de ce fait à une vision de cauchemar. Mais quelle ne fut pas sa surprise le jour ou il découvrit la prisonnière.
La jeune femme possédait de beaux cheveux d’un noir de geai accompagnés de reflets blancs et son teint blanchâtre laissait transparaitre d’innombrables blessures dues à cette année de torture… La jeune juge n’avait donc rien d’un monstre et se trouvait d’un physique presque identique aux geôliers. En réalité, seuls ses yeux blancs, blancs de lumière, et son tatouage laissaient sous-entendre son appartenance aux ‘pures’.

Devenu éperdument amoureux de la condamnée, le jeune forgeron trahit les siens en la ramenant, à moitié morte, dans son humble demeure. Deux ans s’écoulèrent, et ‘l’animal’ autrefois blessé recouvrit peu à peu ses forces. Intentionné, le banni l’avait soignée et choyée et, pour le remercier, la femme choisit de lui révéler qui elle était. Le garçon d’une vingtaine d’années l’écouta plein d’admiration. A la fin de son discours, la juge réalisa pour la première fois, que bien que l’homme fut bien plus jeune qu’elle et d’une race impure, elle lui trouvait un charme caché le long de ses traits robustes et bienfaiteurs. De belles boucles brunes dégoulinaient le long de son visage rond et ses yeux, certes moins perçants que ceux de la prisonnière, laissaient entrevoir, contrairement au vide de son propre regard, la vie et la joie. De plus, l’homme toujours plus souriant et aimant que la veille, réchauffa le cœur meurtri de la femme.

Sous ce toit de fortune, logeait également la sœur aînée du jeune forgeron. La pauvre femme avait perdu son aimé au combat et s’efforçait désormais d’élever sa fille tout en tenant la petite demeure.
Trois ans de bonheur commun s’écoulèrent, et celle qui ne possédait à présent qu’un restant de traits « juge » finit par se lier au sombre. De cette union une enfant de ténèbres apparut.

La fillette hérita des boucles brunes et de la peau mate de son père. Et s’ajouta à cela les traits fins, la silhouette bien définie, les oreilles légèrement pointues et les longs doigts de la mère. Pour ce qui est des yeux, un étrange mélange se produisit et vinrent deux petits yeux perçants couleur d’ambre, mélange du rouge et du translucide.
En conclusion, l’enfant, bien qu’entièrement bannie, apparut comme un parfait mélange des deux races et fut de ce fait cachée par ses géniteurs.

Huit ans de joie commune s’écoulèrent donc loin des conflits des différents peuples.
Mais encore une fois, le destin refusa ce futur s’annonçant trop heureux pour un monde de guerre et de sang…

Les souvenirs des anciens combats avaient depuis longtemps été oubliés par la petite famille. Malheureusement, ceux autrefois alliés de la mère, n’avaient en rien oublié la capture d’une des leurs. Cherchant donc la vengeance, ils finirent par découvrir la sombre vérité et choisirent cette fois de donner un exemple en tuant la traîtresse et les siens.

Souvenir d’Ayala :
C’est durant une douce et belle matinée de printemps que l’horreur s’abattit sur nous. Car si ma mère avait autrefois fuit et renié les siens, eux ne l’avaient nullement oubliée et avaient eu vent de sa nouvelle vie.
Je ne sus jamais ce qui s’était réellement déroulé lors de l’affrontement, mais ce jour fut la première tragédie de ma vie...
Mon dernier souvenir du lieu de paix perdu en pleine forêt qui m’avait abrité durant huit années, fut donc la mort…
Je me trouvais assise sur les marches de la petite chaumière. Je contemplais les nuages et m’amusais à leur trouver des formes, quand j’entendis ma chère cousine, vêtue de son éternelle robe blanche, courir dans ma direction. Un large sourire illuminait son visage d’ange et sa petite main gauche tenait fermement un large bouquet de pivoines.
Mes oreilles en pointes perçurent les pas de ma tante, admirant son enfant, dans mon dos. Déjà je devinais son regard attendri à la vue de cette vie souriante et entrainante. Je me levais pour rejoindre l’adolescente quand une tache rouge soudainement posée sur son cœur m’alerta. La jeune fille venait de s’arrêter dans sa course.
Laissant tomber au sol les fleurs une à une, elle finit par les rejoindre… une force invisible semblait irrésistiblement l’entrainer vers le sol…
L’éternité sembla alors défiler sous mon pauvre regard, qui si jeune et innocent découvrait déjà l’horreur de la mort…
J’aperçus une flèche noire fichée dans le creux de son dos frêle. Un cri retentit derrière moi, la maitresse de maison me poussa sur le coté avant de s’élancer vers sa seule descendance.

Au même moment de longs doigts Juges m’envoyèrent dans l’herbe haute. Ma mère venait de retrouver son regard blanc, disparu au profit d’un brun au fil du temps, et m’ordonna de ne plus bouger. Puis, elle courut en direction de ma tante. L’empoignant, elle voulut la ramener vers moi. Malheureusement le temps lui manqua, car déjà nous apercevions des crinières noires, galopant vers nous.
Intuitivement, je compris. Puis, craintivement et totalement apeurée, je me cachais le visage et me bouchais les tympans.
Mon père avait rejoint les arrivants, et devant moi se déroula une bataille opposant ma famille et des monstres à la peau pâle. Les larmes aux yeux, je voulus devenir sourde et aveugle, afin d’oublier… malheureusement pour moi, rien ne se fit, et je ne pus qu’observer, impuissante, ces infâmes étrangers nous détruire…

Mon âme d’enfant, fut en ce jour anéantie. Et, je ne sais combien d’années s’écoulèrent en cet instant maudit. Mais cette abomination se finit…
Une brute venait de me sortir de ma stupeur. S’enfonçant dans la chair fraîche de mon avant bras, une lame souillée du sang de mes géniteurs me releva à moitié.
Voyant mes derniers instants s’écouler, je choisis d’enfin faire preuve de courage. Armée d’une haine nouvelle et grandissante, je me retournais face à mes agresseurs. Et c’est toujours à moitié levée que j’empoignais cette lame. Mon attaquant voulait jouer… et bien il allait voir !

Désormais à genoux, je tirais vers moi l’arme et ainsi son maître. Les mains en sang, je m’efforçais de ne pas crier. L’homme se trouvait à présent à quelques centimètres de mon visage. Et je vis mon propre visage au creux de ses pupilles.
Ciel, que j’étais laide !!
Recouverte de sang, mes belles boucles brunes, héritées de mon père, s’étaient métamorphosées en de vilaines mèches poisseuses. Mon visage déformé par la haine et la violence, et animé d’un désir de vengeance, semblait s’étirer de façon à découvrir deux yeux pourpres, couleur de sang…
Pour la première fois, dans ma petite existence, je compris pourquoi mes parents me cachaient au monde. Comme ma mère, j’étais quelque peu différente de mon peuple !
J’étais comme ces monstres… eux qui venaient de détruire ma vie et celle des miens…
J’avais beau ressembler à une fillette de huit ans, des siècles de vie et de guerres défilaient désormais en mon esprit de bâtarde…
Dans un nouvel effort, je relevais un peu plus le regard. Surplombant l’homme du regard, ou plus exactement le Juge-comment de tels êtres peuvent-ils se nommer juges ?-je les vis tous. Ils étaient une dizaine… mon agresseur secoua sa lame toujours fichée dans ma peau cuivrée. Un long gémissement sortit alors de mes lèvres closes, et mon regard se rabaissa à lui.
Les traits de son long visage étaient fins. Ses yeux perçants étaient comme les miens… pourpres. De longs cheveux blancs cascadaient le long de ses épaules et laissaient dépasser les pointes de ses oreilles blanchâtres… blanches comme sa peau et son cœur vide.
C’est dans ce contexte et à cet instant précis, que l’impensable se produit !
Le meurtrier, et je comprenais pour la première fois pleinement cette appellation, retira son arme et me souleva hors du sol. Je fus ensuite jetée sur une monture noire.
Un cheval… non… la bête possédait de longs poils, des pupilles rouges et de longues dents, à la façon des vampires habitant les contes de ma défunte mère.
Les Juges tournèrent les talons et se remirent en selle. Mon nouveau geôlier m’attacha. Mes bras et ma tête pendaient à la droite de l’animal, pendant que mes jambes se trouvaient du coté gauche. S’asseyant derrière moi l’homme ne me jeta pas le moindre regard et prit la direction opposée à mon ancienne demeure.
J’aperçus une dernière fois l’humble chaumière, qui m’avait protégée durant toutes ces années, s’envoler au loin dans des tourbillons de flammes et de sang.
Ma bravoure disparut à la vue du cadavre de mon père et l’odeur de sang frais me fit tourner la tête. Vomissant, je détournais le regard vers leur chef, dans l’espoir de ne pas apercevoir le reste des miens. Me bouchant ensuite les narines je voulus faire disparaitre mes angoisses.
Malheureusement, je ne réussis qu’à faire sourire les hommes à la peau de cristal…



Ayala [Terminée] 77771010


Le chef de la troupe de tueurs, se trouvait être l’ancien fiancé de la prêtresse et ne put tuer cette petite vie qui lui faisait courageusement face. Le Juge, membre de la noblesse, recueillit donc l’enfant et en fit son esclave personnelle ainsi que sa maitresse de maison. En effet le fort caractère de l’enfant avait ranimé le cœur, jusque là éteint, du juge qui la hait également pour cela.
Ayala reçut donc une éducation stricte des arts du combat au corps à corps et à distance, ainsi que la magie du feu restait son élément malgré son déplacement, et l’histoire du monde. Enfin, traitée comme bâtarde, elle fut maltraitée par ses camardes qui se réjouirent de cette ‘viande de banni’ pouvant être torturée. Pourtant la jeune fille, étant d’une nature joyeuse, garda la bonne humeur et le caractère entêté que lui avaient offerts ses parents.

Souvenir d’Ayala :
Un homme Juge attendait devant un porche les bras croiser. Trois écoliers et leur institutrice de la même race se trouvaient à l’arrière. Une enfant à la peau mate, aux cheveux ondulés auburn, et aux yeux ambrés, se trouvaient à genoux devant l’homme.
« Petite ! Viens ici ! L’homme de grande taille et aux doigts fins lui attrapa l’oreille et la souleva dans les airs. Qu’as-tu encore fais !?
La pauvre enfant pendait au-dessus du sol au bras du ‘chef’, remuant son petit corps frêle et sens défense.
- excuser moi maitre… je ne voulais pas mais… c’est eux… gémit-elle en désignant les trois enfants Juges.
- et bien quoi eux !? Crois-tu que je t’offre une éducation pour te battre avec des ‘pures’ et te sauver lâchement ! Hurla t il à la fillette apeurer.
- non. Bien sur maitre. Il la lâcha. Mais… ils ont insulté mes parents et… ajouta t elle avec un regard crépitent plus que suppliant.
- Pauvre imbécile ! Tu le sais pourtant ! Ton n’existence même est un pêcher ! Il est donc normal que tous vous blâment, toi et tes imbéciles de géniteurs… murmura t il d’une voix s’adressant à une handicapée mentale.
- Je ne vois pas pourquoi ! Les Bannis ne sont pas aussi bête que vous le pensez ! S’écria l’enfant désormais pleine de haine et de colère envers les meurtriers des siens.
- Ah vraiment… mais dans ce cas va donc les rejoindre… à moins que tu aies peur de leur rejet… à eux tes chers petits amis… le ton du haut était cruel et froid. De plus, entre ses lèvres, un simple mot pouvait se transformer en la pire des insultes. Ayant toujours hais ses ennemis, le maitre des lieux se trouvait malveillant et moqueur. Mais en réalité, l’homme ne pouvait supportait de voir cette impure lui tenir tête. Elle qui lui rappelait tant sa traitresse de femme. Oui il l’avait aimé. Mais elle l’avait trahi ! Un monstrueux sourire se dessina sur ses lèvres au souvenir du cadavre de cette femme souiller. Evidemment, l’enfant ne sut jamais rien de cela et reprit la parole avec un cracha de dégout envers sa demi-race.
- Un jour je le ferais ! Et alors vous verrez…
Ce regard… hargneux, révolté, entêter… celui de cette Juge ayant trahit son peuple en s’allient à un Banni… sa mère...
- et que verrais-je… !? Ne pouvant en supporter d’avantage, l’homme baffa sa jeune esclave qui tomba à terre. Mais aucun pleures n’apparurent … car cela faisait bien longtemps que cette enfant… Ayala… n’avait pas versé la moindre larme… sache que si tu fais le choix de me défier, alors tu connaitras l'horreur de la guerre ! Tu seras poursuivit et damné, la souffrance sera ton quotidien et tes mains seront parsemaient de sang... à leurs images tes ailes imaginaires prendront la couleur des enfers et seul tu vivras pour toujours, car tu seras devenu un véritable monstre portait par ce pittoresque monde... il se tut un instant afin de toisait la petite effrontée qu’il ne pouvait pourtant s’empêchait d’aimer pour les mêmes raisons qu’il la haïssait. Maintenant silence et rentre !» Hurla t il une dernière fois avant de partit, la fillette sur ses talons.


Dernière édition par Ayala le Sam 18 Juil 2009 - 23:39, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: Ayala [Terminée]   Ayala [Terminée] EmptySam 20 Juin 2009 - 18:54

Souvenir d’Ayala :
L’été se trouvait bien avancé et le soleil n’épargné aucunement les membres des travailleurs.
Tous des esclaves traités tel des bêtes, les laboureurs s’activaient à rentrer. La journée avait été rude et tous avaient grand besoin de repos. Pourtant cela leur serait une fois de plus refuser… certains servirait de domestique ou d’amusement à leurs maitres issus de la haute noblesse juge pendant que d’autre devraient penser leurs plaies dus aux travaux forcés.
Pendant ce temps une enfant de treize ans déambulé au milieu des champs blonds.
Comme elle aurait souhaitait rester là pour l’éternité. Ce lieu de paix ou tous se trouvait sur un pied d’égalité. Regardant autour d’elle elle sourit une fois de plus. Les alentours étaient sereins et dénués des Juges leurs maitres. En effet, rare était ceux de cette infâme race à s’aventurer par ici et de ce fait, seul les travailleurs forcenés habitaient ces plaines qu’elle jugeait comme sa véritable demeure.
S’asseyant ensuite dans les hautes herbes, la jeune fille attendit la venue de la nuit et l’heure étant déjà bien avancée, celle-ci ne se fit pas prier et envahit vite les pâturages. D’innombrables lucioles se rependirent dans les champs et les mèches, ondulés laissés au vent, de l’esclave.
Respirant à grande bouffés, l’adolescente songea passé sa nuit ici lorsqu’une femme provenant de l’antre de son maitre cria son nom.
La voix était lointaine, aussi Ayala dut tendre l’oreille et obligé, contre sa propre volonté, ses gambes à se mettre droites. Désormais debout, elle écouta attentivement.
‘si on m’appelle une deuxième fois je rentre, si non…’
« AYALA »
Le son aussi strident qu’aigus parcourut l’échine de la jeune fille qui senti ses poils de dresser.
« C’est parti… » souffla t elle désemparé et mécontente avant de s’élancé au travers des lieux.
Il fallut de longues foulées ainsi que de longues minutes à la jeune fille pour parcourir les deux kilomètres la séparant de la demeure.
« Et bien ma fille ou étais-tu encore passé !? Cela fait plus de deux heures que le maitre te demande… » commença la femme à la voix pouvant se dupliquer.
N’attendant pas la suite du sermon, l’orpheline entra dans la cuisine avec un dernier regard meurtrier pour sa tutrice.
Là, elle y découvrit son maitre. Celui-ci se trouvait soul et s’acharnait sur une casserole en criant le nom de son esclave personnel. Puis, apercevant finalement la fillette il s’avança vers elle de façon à l’empoigné. Ses forces se trouvant décuplé, il fit tréssahir la jeune fille qui par chance se trouvait aussi résistante qu’endurante. Puis, entrainé jusqu’au bureau du maitre des lieux elle se trouva projeté sur un canapé de soie pourpre.
Au même instant, l’homme commença à déblatérer un discours incompréhensible et se voulant menaçant. Seule une dizaine de minutes s’écoulèrent ainsi. Pourtant, le temps dura une éternité aux yeux de l’adolescente attendant à tout instant sa sentence pour un fait dont elle ignorait tout. Mais, ses craintes se révélèrent fausse car, une fois la tirade terminée, l’homme s’écroula simplement devant elle. Puis, la prenant dans ses bras il recueillit son front dans la poitrine naissante de la banni qui ne sut que faire. Les deux êtres restèrent longuement ainsi, l’un se trouvait à genoux devant l’autre qui sentait son pou s’accélérer face à cette situation inconvenante.
Cherchant une quelconque aide invisible de ses yeux ambrés, la fille des ténèbres resta assise et enlacer par son maitre. Puis celui-ci fini par se relever, son regard avait rougi suite à des pleures silencieux et ses membres se trouvaient tremblant. Se retirant de la pièce il administra un dernier regard accompagnait d’un murmure à celle qu’il considérait désormais comme une femme.
« tu m’as trahit autrefois et je pensais ma vie finie pour cela, mais j’avais tord, car tu as fais pire encore… tu la créée elle… »
Cette simple phrase, parsemait de sanglots étouffés, semblait s’adresser au vide. Regardant donc autour d’elle, l’adolescente chercha un être vivant dans la pièce et fut bien incapable de comprendre que le destinataire de ces mots se trouvait être sa propre et défunte mère.
Cette nuit là, la jeune fille dormit à la belle étoile et ne put s’empêcher de songeait aux étranges actes du meurtrier des siens.



Ayala [Terminée] Jkzf2010


De longes années s’écoulèrent donc dans cette atmosphère de haine et d’ambigüité.
L’enseignement de la jeune fille s’achevant, celle-ci se concentra sur les taches ménagères et de gestion que son maitre lui confiait. Avec le temps Ayala vient également à se faire une amie nommée Sine.
Celle-ci se trouvait être une démone esclave d’un militaire juge haut placé. Un matin, ou les deux amies s’avoueraient en riant l’un de leur rare moment de liberté, Sine apprit être enceinte. Terrorisé à l’idée qu’on découvre ce secret lui valant sans aucun doute la mort, la femme implora sa confidente de l’aider. L’orpheline, ne voulant décevoir celle étant devenue son seul lien amical, chercha sans relâche un sursis, malheureusement la seule idée lui venant se trouvait être la fuite…
En effet, la démone ne se trouvait pas être une esclave ordinaire mais la joué sexuel d’un juge. Or l’apparition d’un bâtard mettrait dans une situation compliquée celui qui ne pouvait être que le père et qui de ce fait jugeraient bon de se racheter au près de sa femme en tuant la souillé et sa progéniture. Or, n’existant en ce bas monde aucune aide pour les esclaves ne convenant plus aux bons plaisirs de leur maitre, personne ne se lèverais contre le futur meurtrier afin de protéger une femme du mal…
Agée de quinze ans, la jeune banni organisa donc une évasion pour elle et son amie qui ne pourrait bientôt plus cacher sa grossesse.
Il fut donc décidé que les deux femmes fuiraient leur esclavage le soir du solstice d’été. Malheureusement tout ne se passant pas exactement selon les plans des évadés, Ayala fut marqué à jamais…

Souvenir d’Ayala :
La journée touchait à sa fin et les travailleurs finissaient avec courage leur besogne avant de se plongeait dans la rivière afin de lavait leur crasse pour ce jour de fête. La jeune fille rentrant de ses propres taches parcourut la demeure afin de crier quelques ordres aux esclaves inferieurs. Remerciant intérieurement son maitre de lui avoir confié le dirigement des lieux, elle parcourut les salles une à une. Puis, arriver devant une armoire en chêne elle passa sa main droite sur le coté puis contre le mur. Ses longs doigts cherchèrent durant quelques secondes pendant que ses oreilles légèrement en pointes guettait le moindre bruit signifiant l’arrivait d’un quelconque individu. De grosses gouttes de sueurs perlaient le long de son front délicat lorsque ses oncles parvinrent enfin à toucher l’objet convoité. Désireuse dans finir au plus vite, elle referma sa paume sur une clé à bout rond qu’elle extirpa ensuite jusqu’à elle. La fourrant finalement dans la poche intérieure de sa tunique de lin, elle se dirigea vers le bureau de son maitre d’un pas pressé mais sure.
Le petit objet de fer rouillé pénétra parfaitement dans la serrure ce qui permit à la lourde porte de pivoté sur ses gons et ainsi laisser place à l’adolescente qui se pressa à l’intérieur de la petite pièce circulaire. Le mobilier se trouvait à la fois sobre et luxueux. Avançant à pas feutrés, l’orpheline se dirigea vers l’une des multiples bibliothèques. Là, elle fouilla dans un amas de livres, grimoires anciens, parchemins, objets de décorations ou autres ustensiles dont elle ignorait l’usage. Une fois encore l’article convoité lui tomba dans la main. Récupérant donc une vieille carte représentant le territoire humain, elle se félicita de sa mémoire.
Depuis quelques temps déjà, la jeune fille avait développé une forte mémoire. Celle-ci possédait un étrange fonctionnement et se trouvait quasiment infaillible.
Un étrange bruit se fit alors entendre. Son maitre rentrait-il en avance ? Se mordant la lèvre inferieur, la voleuse se cacha dans un placard sur sa gauche. Deux hommes entrèrent quelques secondes plus tard. Refermant la porte derrière lui, le chef de maison contempla l’un de ses camarades qu’Ayala identifia sans mal. L’homme se trouvait être un juge cherchant à gravir les échelons à n’importe quel prix et rêvant de prendre la place du seigneur. Une dispute semblait animer les deux compagnons qui vite se séparèrent. L’un sorti de la pièce pendant que l’autre s’affaissa dans le canapé.
« Comment pourrais-je bien arranger ca… » chuchota t il pour lui-même.
Attendant ce qui paru une éternité la future vagabonde resta sans bouger jusqu’à ce que son maitre s’endorme. Là, sortant des ténèbres et tout en prenant soin de ne pas émettre un son, elle s’avança jusqu’au couloir. Soufflant de soulagement, elle contempla une dernière fois celui l’ayant autrefois recueillit.
« Adieu… » murmura t elle à celui qu’elle pensait ne jamais revoir.
Puis s’avançant dans la cours principal, elle contempla la lune désormais levée avant de s’élancer la long des plaines afin de retrouver sa coéquipière.

Les cloches sonnaient minuit lorsque les deux femmes récupérèrent leurs équipements soigneusement récupérés durant ce dernier mois.
Chacune se vêtit d’un pantalon de marche noir et d’une chemise même couleur. Elle prirent ensuite un poignard qu’elle dissimulèrent sous leurs tuniques avant de s’envelopper d’une lourde cape de voyage toujours noir. Ainsi, les deux esclaves se confondaient parfaitement avec la noirceur environnante et pouvaient aisément se déplacer. Il ne leur fallut pas longtemps pour atteindre les frontières du domaine juge et déjà chacune d’elles s’imaginait sorti d’affaires. Pourtant une chose imprévu eut lieu. Les cloches d’alarmes retentir et elles distinguèrent les bâtisses depuis peu distancés s’enflammer. Qu’arrivait-il ? Elles n’en surent rien. Mais voyant la discorde régner, la future mère songea la chance de leur coté.
« C’est merveilleux ! Regarde les hurler de douleur et perdre tout ce à quoi ils tiennent !? quelle douce vengeance que de contempler ces imbéciles nous ayant tant meurtrie souffrir milles morts puis s’éteindre dans els flammes des enfers… »
Le discourt de sa compagne résonna aux tympans de l’enfant qui réalisa pour la première fois aimer ces plaines n’étant pas les siennes. Non ! Elle ne pouvait abandonner à leur sort ces êtres maudits… eux qui ignoraient tout du pouvoir du feu… de plus la nuit étant tombée, seul les ténèbres, éléments des bannis et démons, régné sur cette terre de désolation… !
Sans même réfléchir, la jeune fille abandonna son amie afin de s’élançait au travers des flammes.
Comme porté par le vent, élément de son maitre, l’adolescente regagna vite ce qui avait longuement était son foyer. Puis, cherchant autour d’elle, elle repéra finalement celui qu’elle recherchait.
« Maitre ! Que ce passe t il !? » Hurla t elle au travers de la chaleur lui brulant la gorge.
« Inors ! Il toussota avant de reprendre. J’ai refusé de lui donner les papiers lui permettant d’augmenter son statut et voilà sa vengeance ! Cracha t il avec méprit et accompagné d’un signe de main désignant les alentours.
Réfléchissant à toute allure, Ayala parti en direction de la cave aux esclaves. Comme elle s’y attendait, personne n’avait songé à les faire sortir si bien que les pauvres malheureux agonisait enfermé dans leur prison de pierre et de sang. Cherchant autour d’elle, la banni empoigna une fau qu’elle abattit contre le verrou. Après deux autres tentatives, celui-ci céda ce qui libéra ces êtres torturés. Chacun d’eux s’engouffra alors dans les bâtisses afin de regagner sa liberté dérobée.
Parallèlement, la jeune fille rejoignit son tuteur qu’elle découvrit cette fois à genoux devant le fauteur de trouble.
Emplit d’une haine nouvelle face à la scène, Ayala avança d’un pas décidé. Celui qu’elle avait toujours imaginé comme intouchable se trouvait transperçait de quatre flèches.
« Lâche ! » Hurla t elle en sortant le poignard qu’elle abattit sur un des pieds du traitre.
La lame s’enfonça au travers de la chausse de l’homme puis le long de sa chaire. Un filet de sang chaud et poisseux se rependit sur la main tendue de la femme qui remua un peu plus l’arme. Le meurtrie hurla de douleur et de haine en se retourna. Découvrant alors à ses pieds une fillette allongeait dans la terre désormais rouge, il l’empoigna par les cheveux avant de la soulevait vers lui. Refusant cette dangereuse étreinte, la guerrière mordit et griffa la gambe de l’assassin, lui offrit une volé de coup de pied et, tout en laissant son premier poignard dans la chaussure de l’homme, récupéra une seconde lame qu’elle planta dans le thorax de l’agresseur. Vacillant, celui-ci cracha un liquide pourpre qui se répandit sur ses vêtements ainsi que sur l’intégralité de la tueuse. Puis, redoublant d’efforts, la sombre sauta sur la gorge du juge. Là, elle planta ses canines légèrement aiguiser dans la peau pale afin de perçait les veines offrant la vie à l’homme qu’elle haïssait plus que tout.
Un grognement de supplice et de terreur parcourut le mourant qui s’écroula sur le sol ou il rendit son dernier souffle. Ses pupilles injectés de sang laissé désormais voir la mort et la torture. Se relevant enfin, la jeune fille contempla son œuvre avant de se retournait vers celui qu’elle aurait put nommer père.
Le juge toujours agonisant contempla celle dont il avait des années au part avant détruit la vie. Oh comme il aurait souhaité la chérir ! Malheureusement, là où il se rendait il ne pourrait et ne devait l’emmener… passant donc pour la dernière fois sa paume emplit de sang dans les boucles brunes de la femme il ferma ses lourdes paupières afin d’oublier et d’enfin gagner un monde de paix.
Contemplant le noble, la jeune fille le coucha et retira de son corps les flèches meurtrières. Le sang s’était rependu le long de ses cotes et parsemait désormais le sol souillé témoin du carnage. Un haut le cœur secoua ensuite l’orpheline qui cracha le sang de son ennemi. Essuyant d’un revers de manche ses lèvres au gout amère, elle réalisa encore tenir entre ses dents acérées la chair et les veines du mort.


Dernière édition par Ayala le Dim 12 Juil 2009 - 17:15, édité 10 fois
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MessageSujet: Re: Ayala [Terminée]   Ayala [Terminée] EmptySam 20 Juin 2009 - 18:55

Suite souvenir d'Ayala :
Un bruit se fit alors entendre dans les escaliers. Réalisant tout à coup qu’elle se trouvait en plein incendie et accompagné de deux cadavres juge, la jeune fille sauta sur ses pieds, récupéra Chaos la lame de son maitre et fit volte face afin de partir loin de cet enfer. Faisant quelques pas à tâtons dans la fumée noire elle se heurta à un mur. Voulant recul donc reculer vers une porte la vagabonde fut retenue. Ouvrant grand les yeux, elle réalisa alors ne pas se trouvait face à un mur mais face à un homme. Grand, musclé et accompagné d'ailes blanches, l'ange la toisée. Affolé, elle comprit que tous la croiraient coupable du meurtre de son maitre. De ce fait il lui fallait fuir au plus vite ! Malheureusement l’homme la tenant fermement l’emporta hors de la demeure tombante déjà en ruine.
Sentant le vent s’engouffrait dans ses mèches auburn, la jeune fille réalisa finalement se trouvait à quelques mètres du sol. Levant donc le regard vers le visage de l’inconnu elle aperçut un ange aux ailes couleur neige.
‘Il va me livrait aux militaires !’ Songea t elle désespérait et désormais incapable de luter.
Mais quelle pouvait être le sentiment d’un tel sacrifice ? Ou celui de voir sa mort sans même pouvoir luter ? Qu’avait ressentit son tuteur ? Aurait-elle les mêmes songes au moment de la mort ? Et qu’adviendrait-il de son amie ?
Quelle pouvait être le sentiment d’un tel sacrifice ? Ou celui de voir sa mort sans même pouvoir luter ?
La dernière sensation était-elle tourner vers le regret, le méprit, la souffrance, le vide, l'effroi, le remord... ?
Et quel pouvait être le dernier espoir ? connaitre une mort douce ? Espérer la mort d’un proche plutôt que la sienne ? Ou au contraire préférer disparaître dans les méandres de la mort afin de donner une chance aux autres ?
Mais restait-il seulement un espoir ?
N’était-on pas tout simplement vidé ? Dénuder de tout sentiment ? Simplement dans l’attente du dernier jugement ?
La sensation pourrait également être celle d’un mauvais rêve et l’envi de s’éveiller pour enfin l’oublier et le chassé loin de notre monde… ce monde qui semblait à la plus part monotone et plat… que beaucoup rêver d’échanger contre une vie d’aventure et de périples…
Seulement, par expérience, la jeune banni savait parfaitement que ces rêves disparaissaient vite face à l’apparition des problèmes… L’on souhaitait alors plus que tout revenir à notre ennuyeux quotidien. La première pensée nous parvenant face à une vie d’Odyssée était généralement ‘pourquoi moi…’
Mais tout cela ne servait plus à rien…
Car tout était fini et jamais on ne pourrait revenir en arrière !
Pleine de ses tristes et sombres pensés, la jeune femme releva son visage redevenu celui d’une simple adolescente et désormais emplit d’une infinie mélancolie. Ses tympans plus aiguisaient que la normale, perçurent le tambour de son cœur ainsi que celui de l’ailé marquant sans doute le dernier voyage de la demie.
Mais celui-ci se dirigea vers un lieu bien différent d'une cours de jugement… en effet, il se contenta de voler jusqu’à la frontière ou s’était réfugié Sine.
Là, se posant enfin, il retourna Ayala face à lui et lui demanda la description précise des événements.
C’est donc pleine de stupeur que la femme conta ses aventures à l’homme qu’elle reconnaissait désormais…



Ayala [Terminée] 17217210


L’homme ayant secourut la tueuse se trouvait être le meilleur ami du maitre ainsi que l’ex-éducateur particulier de la fillette.
Ayant donc une pleine confiance envers l’impure, l’homme nommé Kageru accepta sa version des faits. Néanmoins, sachant que tous ne seraient pas de cet avis confiant, il choisit de cacher les deux femmes qu’il laissa seule. S’en suivit donc une année noire, emplit de meurtres et de vols. Par chance, leur sauveur revient en apprenant comment avait tourné leur solitude et choisit cette fois de rester. L'homme enseigna l'art des doubles lames à la jeune femme avant de lui offrir Libertine.
Là, un étrange lien se créa entre la jeune banni et l’ange d’âge mûr…
Tombait amoureuse de l’homme d’une trentaine d’année, la vagabonde connu l’amour et rouvrit son cœur fermé depuis l’assassinat de son ancien maitre.

Souvenir d’Ayala :
Agée de seize ans, elle avait passé l’hiver dans les montagnes en compagnie de celui qui deviendrait par la suite son époux avant d’être assassiné.
Le ciel et la terre avaient revêtu leurs blancs manteaux d’hiver, pendant que les roches et sapins, brisaient par la poudre blanche, rayonnaient de leurs couleurs naturelles.
Un homme marchait dans les bois enneiger.
Ses pas étaient ralentis par l’épaisse couche blanche dissimulant le sol.
Son regard or passait cout à cout de sa compagne aux rares habitants des bois.
Visage baisser, la jeune femme laissait cascadait sa longue chevelure brune autour d’elle, mais lançait à son compagnon de nombreux regards en coin.
Sa peau était plus pale que jamais mais nuancer par un faible rougissement, dut à la chamade provoquer par son organe vital.
Alors qu’elle s’appliquait à dissimuler ses émotions, l’ange aux ailes d’une couleur que les flocons enviaient, lui offrit un sourire qui rendit le tient de la bâtarde plus rouge que son sang battant.
Cherchant une fois de plus à détourner le regard, elle sentit une main chaleureuse lui prendre la joue afin de l’attirait au creux d’un véritable bucher.
Ce bucher, c’était lui. Réalisant pour la première fois leurs proximités, l’enfant souhaita se dégager mais ne put refusait l’étreinte, lui étant une seconde fois offerte.
Leurs mèches, brunes, auburn et recouvertes de poudre blanche s’entrelacèrent, pendant que les mains expertes de l’ailé se glissait aux creux des omoplates de l’innocente.

Pensant pouvoir tuer pour l’éternité de cet instant, la guerrière se ravisa lorsque celui-ci l’embrassa.
Le bonheur la transperçant laissa une infime place à l’interrogation.
Cela n’était pas la première fois qu’un baisser lui était imposer. Alors pourquoi désormais l’accepter ? Elle qui d’ordinaire envoyer dans l’au-delà tous ceux osant s’approchait de ses chairs, aurait ici tout donné pour qu’IL reste auprès d’elle.
C’était LUI… voilà la seule réponse possible…
C’était LUI qui la faisait oublier ce qu’elle était, qui effaçait ses péchés, qui inversait le temps et changer ses envies…
Qu’il était bon d’enfin connaitre le bonheur... Elle qui pensait que celui-ci lui était interdit…
On avait tué les siens, l’avait torturé, banni et abaissait…
Elle qui n’avait plus aucune dignité et qui n’hésitait pas à tuer pouvait-elle atteindre le bonheur ?
Elle ne le méritait pas. Elle se savait ! Et pourtant… comment renonçait à LUI ?
Ils ne formaient désormais plus qu’un… un seul être sous cette pluie blanche…



Ayala [Terminée] 12952510


A la fois torturées par la peur et accablé de bonheur dut à sa relation nouvelle, la jeune femme ne fut pas étonnée lorsqu’un soir, rentrant dans chez elle après une journée de marche, elle ne retrouva que le corps de son aimé et depuis peu conjoins. Celui-ci avait été tué sans souffrance par ceux de sa race. Folle de rage et de chagrin, la veuve chercha Sine et son fils qu’elle trouva également mort mais cette fois dans de tragiques circonstances. Gardant précieusement les plumes des assassins retrouvaient sur le corps des âtres si chères à son cœur, la meurtrie jura vengeance et parti découvrir qui venait de briser son âme à jamais…
Trois années de traques et de meurtres débutèrent alors et celle qui avait un jour était aimante devient la mort en personne. Une nouvelle personnalité habitat la femme meurtrie (celle qui est aujourd’hui la première) qui devient vite une vagabonde assassin hors pair mais craignant la lumière du jour représentant à ses yeux la force des anges.

Souvenir d’Ayala :
Une tour de pierre, un hall vide, des fenêtres brisées, un silence de démens, une femme au regard pourpre…

Un pas après l’autre, la tueuse progressait au travers de la luxueuse demeure. Le lieu, la vieille grande résidence d’été pour un noble soldat ange, ressemblait désormais à un champ de bataille empourpré des milles feux de l’aurore. Au loin le soleil enflammait déjà le ciel avant de couvrir la terre d’une lumière rouge sang. Cadavres et verres brisés jonchés un sol ensanglanté pendant qu’une odeur pestilentielle empoisonnait un air autrefois pur. De longues secondes s’écoulèrent ainsi, puis…
La porte sauta afin de laisser passer des hommes recouverts d’armures noires et cliquetantes accompagnées des meilleures armes actuelles. Avançant à pas feutrés, ils n’accordèrent pas un regard à ces multiples vies perdues. Ils avaient une mission…
Ils devaient la trouver ! A n’importe quel prix il fallait l’arrêter…
En effet, enchainant attentats et meurtres d’anges considérés comme responsable de la mort de Kageru, la criminelle aux canines d’argents était devenue une des principales cibles des êtres de lumières.
Elle et la résistance démoniaque…
‘Foutu résistance’ songeaient les ailés blancs lorsque leurs esclaves souriaient face à ces actes jugés criminels par leurs maitres. Pourtant, asservir voir torturer des prisonniers de guerre en prétendant leur mort n’était-il pas un crime égal ?
Les pas, d’abord silencieux, se firent plus intense à mesure que ces hommes, inquiets pour leur propre survie, gravirent les deux étages. Le souffle court, ils cherchèrent. Espérant de tout cœur la trouver, certains prièrent pendant que d’autre scrutèrent les lieux. Et elle était là…
Resplendissante et pleine de vie elle était là…
Des dizaines de morts croulés sous ses semelles de cuire, sa peau mate et ses vêtements couleur de nuit étaient recouverts du liquide poisseux qu’est le sang. Ses cheveux laissés au vent pénétrant la pièce balayés sont regard aussi froid et dure que la pierre. La lame levait, les bras à hauteur de sa tête, les mains sure d’elles s’abattaient sur le corps des derniers êtres vivants en lieu de désastre. Une danse machiavélique se déroula donc sous les yeux de ces humains transportaient par le spectacle.
Cette voix… cette voix leurs prenant les entrailles… elle leurs soufflait le chemin…
Chuchotant, elle chantait la mort qui ne semblait désormais rien d’autre qu’une nouvelle manière de naitre… (la cause de ces réactions est le pouvoir télépathique d’Ayala)
Cette femme… elle ne les connaissait pas… elle n’avait nullement de raison pour ainsi agir, mais elle n’y pouvait rien. Seule le sang la recouvrant avait le pouvoir de comblait le vide l’habitant… et il lui en fallait plus… un instant elle regretta d’avoir épargné et fait sortir les femmes et enfants. Pourtant, un souvenir lointain lui criait que ces vies ne devaient être détruites…
C’est ainsi que ce croisèrent le regard de ces hommes apeurés et de cette femme vengeresse. Les uns reculèrent pendant que l’autre avança. Son regard glacial pénétra les forces humaines qui perdirent tout contrôle. Le futur de tous semblait tracé et pourtant…
Au loin, le soleil continuait sa progression. Réalisant tout à coup son erreur, la vagabonde recula pour la première fois avant de courir vers les profondeurs des nouvelles ruines.
Il lui fallait regagner les égouts avant d’être une nouvelle fois touchées par cette arme fatale. Se souvenant de leur dernière rencontre, elle sentit ses chères hurlaient de douleurs. Mais l’abri était là… plongeant au fin fond des abimes, la jeune femme disparut une fois de plus.
A la surface, les militaires, venant juste de recouvrir leurs esprits, se lancèrent dans une poursuite perdue d’avance. Parallèlement, les citoyens communiquaient déjà à tous l’horreur de la nuit sur la place du marché.

‘… hier vers 7h… alors que le soleil se couchait à peine… une étrange femme semble avoir pénétré la banque… les témoins, tous des femmes ou enfants… seuls épargnés… jurent avoir étaient comme ensorcelaient… la bannie… une présence envoutante… plus aucune résistance… aucuns hommes survivants… à encore une fois pris la fuite… la résistance…’


Dernière édition par Ayala le Dim 12 Juil 2009 - 17:23, édité 8 fois
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MessageSujet: Re: Ayala [Terminée]   Ayala [Terminée] EmptyMer 1 Juil 2009 - 14:52

Ne vivant plus que pour le meurtre, la chasseuse fut envahit d’un vide inexplicable lorsque la fin de sa tuerie arriva. Son but premier avait été de venger les siens pourtant, elle réalisait désormais être devenue ce pour quoi tous la condamnaient : un montre.
Sa décente en ‘enfer’ se fini donc dans un dernier bain de sang qui la mena ensuite dans les ruelles sordides et les bas fonds des villes. Là, elle fit la rencontre d’une troupe itinérante uniquement composait de démons. La solitaire vit en eux une seconde chance de sauver sa vie comme l’aurait souhaité son aimé et les supplia donc de l’accepter parmi eux. Un accord fut alors passé : eux offraient une nouvelle identité à la veuve qui leur servirait d’escorte protectrice. Ainsi, ses crimes disparurent légalement et seul elle en eut le souvenir.
Ses nouveaux maitres, la considérèrent vite comme leur propre fille et jamais ne lui posèrent de questions sur son noir passé. Reconnaissante l’adolescente changea totalement, ne craignit plus la lumière du jour, regagna et développa sa seconde personnalité, joyeuse et aimante, à une exception près : elle ne tuait plus ! De plus, la jeune femme apprit beaucoup des démons qu’elle jugea vite comme son véritable peuple.
Deux ans plus tard, le fils de sa nouvelle mère d’accueil, fêtant sa majorité, s’engagea dans l’armée. Ayala, désormais âgée de 21 ans, reçut la demande aussi insistante qu’implorante de veiller sur le jeune homme partant aux combats. Les deux amis abandonnèrent donc leur vie de nomade afin de revêtir l’habit des Berserkers de la Garde Fantôme. L’admission de la tueuse fut difficile car bien du même camp elle se trouvait de race différente, pourtant, les dirigeants acceptèrent son entrée suite à une série d’épreuve évaluant ses capacités. Encore une fois, la jeune femme fut donc ramenée à se spécialiser dans les armes, combats et meurtres. Néanmoins elle retrouva en ce lieu deux qualités autrefois perdues : l’obéissance et l’organisation. Toutefois celle-ci ne brisa en rien le fort caractère et la liberté de la guerrière qui redevient vite une redoutable combattante. Son amour de la nature, présent depuis sa naissance, s’accentua durant les rares moments de solitudes offertes suite à une mission réussie.
Malheureusement, l’horreur de la guerre et des combats à présent revenue réveillèrent les instincts de tueuse et la sombre personnalité de l’orpheline qui dès lors redevient ce que l’on pourrait attendre d’une bannie.

Quelques mois s’écoulèrent avant que la militaire, désormais membre à part entière de l’armée, choisisse de reprendre sa route pour deux raisons. La première concernait bien évidemment son jeune ami qui, devenu prometteur et plein d’assurance, n’avait nullement besoin d’elle. La seconde, beaucoup plus personnel, se trouvait être le besoin de redevenir son seul et unique maitre. Devenant donc une vagabonde doublée de mercenaire itinérante, la solitaire partit avec pour seuls alliés ses pieds et ses fidèles épées Chaos et Libertine.
Trois années s’écoulèrent donc ou, celle devenue femme, accepta tout travail d’espionnage, meurtre, filature, capture, protection, et autres fonctions exercées par les chasseurs de prime ou mercenaire. La rude concurrence de ce milieu n’eut au final aucun effets sur la demie qui, par sa connaissance des races et des arts des lames, se forgea une place convoitée par beaucoup. Ainsi, arriva un soir ou le meurtre d’un haut dirigeant ange lui fut demandé. Longue fut la réflexion d’Ayala avant d’accepter une telle demande pourtant, la rancœur envers ce peuple et la bourse bien garnie de l’inconnu, convainquirent la femme.


Ayala [Terminée] Aaaa10


Souvenir d’Ayala :
Au dehors la fête faisait rage. Ignorant son fondement, la jeune femme contempla avec méprit la foule progressant dans les rues de la cité. Puis, pleine de dédain elle progressa jusqu’à la porte. Les marches de l’auberge se trouvaient étrangement propres pour une demeure de bas étages et à cette idée la vagabonde se souvient du lieu ou elle se trouvait. Une ville des anges… voilà sa nouvelle proie ! Pourtant, il ne s’agissait aujourd’hui pas d’attentat mais d’un simple meurtre dont il était question. Ou du moins du meurtre d’un haut dignitaire membre de l’armée. S’étant renseigné sur sa cible, la vagabonde connaissait tous les faits et gestes de l’homme qui se rendrait bientôt à son harem particulier caché en plein cœur de la place principale. Là, il discuterait avec Djauf, le gardien, avant de s’engouffrer dans un lieu de stupre et de luxure ou il retrouverait ses 22 courtisanes aussi esclaves que dépendantes. Ayala n’aurait que dix-neuf minutes entre ces deux instants. Il lui faudrait s’engouffrait dans le couloir blanc lorsque le particulier serait seul pour l’unique fois de la journée et en changement de tenue.
Après avoir commandé une simple bière, la jeune femme, déguisé en ange, sortie à l’air libre sans le moindre regard en arrière.
Scrutant le paysage, elle réalisa se trouvait dans un lieu sinistre à ses yeux. Les murs blancs reflétaient la prospérité et aucun végétal ne peuplait les lieux. Le meurtre avait été prévu un jour de festivité car ainsi, la tueuse pouvait se dissimuler sans mal dans les égouts au milieu de la foule enthousiaste.
Le dédale sordide se trouvait sombre et froid. Les murs étaient balafrés et grisâtres pendant que les pavés laissaient résonné un bruit morbide et quasi-mué. Levant le regard vers le ‘ciel’, elle aperçut le sol du couloir ainsi que l’unique trappe y menant. Faisant donc sauter sans le moindre bruit la planche de bois, la jeune femme pénétra les lieux. Puis, se dissimulant à l’aide d’une tenue blanche, elle se concentra et attendit assise au sol.
Balançant le visage en avant, tout en portant tout son poids du coté droit, elle appuya ses coudes sur les genoux. Ses mèches ondulées lui voilèrent le visage et son regard demeura indistinct. Ses doubles lames pendaient fièrement le long de sa hanche gauche. Un vent frais provenant de la porte tout juste ouverte balaya l’allée et emmena dansait sa crinière auburn. Son oreille gauche mise à nu dévoila cinq boucles d’argent. De toutes formes, trois des bijoux étaient disposaient en boucles d’oreilles pendant que deux se baladaient au cartilage.
Sa main gauche se releva d’un geste lasse. A l’aide de ses longs doigts, elle remit en place sa chevelure et le haut de sa chemise de fête. Couleur de neige, elle pendait gracieusement vers sur son épaule droite. Le pantalon de lin lui caressa ses gambes fines et meurtries et elle s’amusa à raclait le sol blanchâtre du bout de ses semelles noires.
Quelques minutes s’écoulèrent. Ne faisant pas le moindre mouvement, l’hybride était désormais plongé dans de noirs souvenirs. En effet, le lieu lui rappelait malencontreusement la mort des siens. Elle et ses géniteurs vivaient dans un habitat similaire par sa bienveillance le jour ou eut lieu le carnage…

Un bruit sourd se fit alors entendre. Quelqu’un approchait ! Se retournant brutalement mais en silence, sa tunique voleta autour d’elle pendant que sa lame couleur sang se balançait dans un murmure métallique.
Son regard ambré et perçant rencontra le fond de la rétine d’un nouvel inconnu.

Elle abordait désormais un sourire indescriptible. Son regard perçant semblait scrutait le vieil homme. La vagabonde appréciait forcer les autres au résonnement et possédait quelques coté sournois… enfin, cela était réservait à sa première personnalité, car pour ce qui était de la seconde, elle ne pouvait qu’appréciait un inconnu…
Repliant son genou droit contre sa poitrine, elle parut à la fois prête à bondir tel un lynx et extrêmement détendu à la façon des chats paresseux.
Son apparence détachait du monde rester de fer et ses traits fins se trouvaient inchangés. Seul ses mouvements semblaient plus posés et moins noyer dans de sombres songes…
Son indexe gauche attrapa une mèche dansante devant ses yeux et l’enroula sur elle-même pendant que l’homme restait stupéfait. Ayala se demanda si cette donné se trouvait rassurante ou dangereuse. Puis revenant à la situation, qui avait la capacité de l'amusait, elle attendit patiemment une réaction.
« Je ne vous demanderai pas votre nom car je sais par avance ce que vous êtes. Mais dites moi le quel de mes ennemis a payé assez cher pour convaincre une tueuse dénuer d’honneur et sentiments de venir me chercher ? » Demanda t il fièrement et d’un ton encore plus hautain que le regard de la femme.
Mais il visait juste, elle avait pour la plupart du temps vécu du combat et du meurtre...
Oui elle le savait, elle ne devait sa survie qu'au détriment de nombreuses vies ! Néanmoins, si cette idée répugnait sa personnalité 'sympathique', l'originel (première personnalité) restait de marbre à l'horreur. Elle avait fait le choix d’évoluer dans ce monde de braises ardentes et sans pitié, elle s'y teindrait donc !
« Mais êtes-vous si puissante que cela pour oser venir me défier au cœur même de la cité blanche !? »
Le mépris qu’abordait l’inconnu étonna Ayala autant que l’idée d’un duel. Pourtant un désir de combat loyal l’animé désormais.
« Beau parleur si je ne m’abuse ? » Affirma t elle dans un ricanement et un fixant d’un seul œil le guerrier.
Puis se relevant, elle pencha la main sur le coté en signe d’engagement d’un défi. Une aura combative se dégageait désormais des deux êtres.
« Mais pour répondre à votre question : tout est relatif… » puis dans un sourire charmeur, elle empoigna ses armes et convia son nouvel adversaire à en faire autant. « Un combat contre une jeune damné d'une vingtaine d'années vous tenterait il ? »
Elle se tut un instant. Elle souhaitait que chacune de ses paroles pénètre le mortel touchant enfin à une mort proche. Plongeant également des pupilles dans les siennes, elle y lut la haine et la détermination. Une irrésistible envie de le provoquer à son tour envahit alors l'hybride.
"Mais sachez toute fois que ces années ne sont qu'apparence... vous semblez être un imbécile fonçant tête baisser et dont la gloire passée a désormais mené aux putains..."
Laissant ses paroles en suspension, elle ne put retenir un large sourire sarcastique. Quel serait la réaction de l'homme ? Pourrait-elle savourer le plaisir que lui procurait la haine de ses adversaires ?
L’adrénaline ne cessant de monter, la jeune femme espéra de tout cœur ne pas laisser sortir sa seconde part... (seconde perso.) Parallèlement son regard rougit de défit se mariait parfaitement aux lèvres couleur du feu de cette vagabonde téméraire.
Débordant d’une envie combative, l’homme répondit d’une réplique descriptive et non réfléchie qui contenta la jeune femme.
« Tsss... tu sais, tuer des gens sans regret, ce n'est pas facile. Enfoncer sa lame dans le cœur battant si vivement, une plaie s'ouvrant laissant couler un liquide rouge si chaud sur les mains de l'opposant, que dire de ça. C'est tellement agréable ! Oui, très agréable ! C'est du bonheur ! Tu veux que je te dise un truc ? Ce contact des lames, l'affrontement de deux adversaires défiant chacun leurs convictions… puis rentrer et voir tous ces imbéciles soumis vous baisez les pieds pendant que les femmes seraient prêtent à vendre leur fils pour une nuit avec moi. Mais mieux encore… vous autre de la race sombre torturé et agonisant de souffrance dans nos infâmes tours noirs ! C’est ça, ma raison de vivre !! »
Encore une fois l’adrénaline monta et ne fit qu'un tour dans le sang de l'orpheline. Oui ! L’entrechoquement des lames l’appelait… quelle douce et mélodieuse musique…
« Très bien ma p'tite, on va voir de quoi tu es capable ! Approche ! »
La dernière réaction du combattant satisfit Ayala au plus haut point, qui sans un mot empoigna Libertine (l’une de ses deux lames) devant son visage. Son œil gauche continuer de fixer celui qu’elle nommait le salop pendant que le droit restait voilé par le fer bouillonnant.
Avançant à une allure inhumaine, la jeune femme abattît son arme sur le bras de l’autre pris de court.
Elle avait elle-même déviait son geste du cœur car elle ne souhaitait le tuer… ou plutôt pas encore…

Elle fit ensuite un bon de félin vers l’arrière. Ses semelles noires produisirent un son roque sur le dédalle grisâtre. Elle se remit en position de combat, la gambe droite en avant et la gauche légèrement reculer. Ses griffes acéraient semblaient s’allonger autant que ses canines. Son ardente crinière fonçait vers l’ébène, pendant que ses pupilles dilatés rejoignaient la couleur des flammes ardentes des enfers. Ses poignés étaient dirigeaient de chaque coté car chacun tenait fermement une lame de mort. Le corps de la bannie se ‘métamorphosait’ peu à peu, vers un véritable objet de combat.
Bondissant une fois de plus vers l’adversaire, elle stoppa sa lame à quelques centimètres de son coup. Cou pale et avenant… cou reflétant la douceur de la chair et laissant apparaitre les vaines de la vie. Son instinct vampirique et sadique lui souffla de morde pendant que celui de banni et meurtrier lui hurlait de tuer…
Dans un simple cillement elle préféra taire ses voix de façon à pleinement se concentrait sur la joie l’envahissant et dut au combat.
« Quand dis-tu… !? »
La voix perçante, splendide et meurtrière vibra aux tympans de l’homme ripostant. La vagabonde jouissait désormais d’une agréable tension que lui procurait la chasse. Enfin, pas n’importe quelle chasse… en effet cette étrange femme ne tuer jamais d’animaux… non elle réservait ce sort aux êtres impures : humains, vampires, falmaris… tous y passé ! Et si elle avait un jour aimé, elle ne sans rappelait désormais plus…
L’image d’une hybride (Ayala jeune) pleurant sur le corps de son fiancé vient la tirailler. Mais, par chance celle d’une femme fière et triomphante (Ayala lors de sa période meurtrière), avançant sur des dizaines de corps inertes, et les mains couvertes de sang, prit le dessus.
Oui… elle était désormais cette guerrière… impétueuse et terrifiante !
Ses sens en alertes, elle se demanda qu’elle serait le premier coup qu’il lui porterait…
Venant finalement, la lame de l’agressé percuta celle de la sauvage. Un affrontement sanguinaire s’en suivit sans que chacun ne puisse prendre le dessus.
Autour d’elle, le monde s’était comme stoppait. Les hauts murs blancs semblaient tournoyait pendant que le toi courait à une allure folle.
L’humain sembla hésitait un instant avant de déclarer ne pas retenir ses coups.
‘Bonne initiative’ ne put-elle s’empêcher de songer.
L’attaquant fit tournoyait son arme et voulut l’abattre sur elle. En un éclair, celle-ci s’endiabla un peu plus et bondit en avant. Elle reçut alors la lame sur sa hanche droite pendant, qu’elle, raflait le bras droit de l’autre. Un sang chaud et collant jaillit de chacun et, si les marques n’étaient que peu profonde, elles étaient néanmoins puissante. Eclaboussait par le visqueux liquide, la jeune femme s’écarta d’un pas. Le coup portait, lui avait durant un instant couper la respiration.


Dernière édition par Ayala le Mar 18 Aoû 2009 - 22:46, édité 8 fois
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MessageSujet: Re: Ayala [Terminée]   Ayala [Terminée] EmptyMer 1 Juil 2009 - 22:42

Suite souvenir d'Ayala :
Mais par chance, ses instincts animal reprirent le dessus et la remirent en halène.
Sa tunique avait était déchirait et elle décida donc de la chemise, qu’il lui fallait conserver, dans un simple revers de main.
La guerrière se trouva alors revêtit de son eternel pantalon de lin noir ainsi que d’un long bandage recouvrant tout son torse et sa poitrine. Ses formes bien dessinés se trouvaient accentuer par le blanc des bandages serrés. Ses épaules nues laissaient entrevoir une peau fraiche et jeune. Plus pale que le reste du corps, ses bras et omoplates brisèrent un peu plus l’apparence humaine de la femme. Deux ailes tribales étaient tatoués dans sa frêle nuque dénudait. Son corps étaient également parsemaient de vielles blessures ajoutant au personnage une nouvelle touche de mystère.
Souriant à canines découvertes, elle lâcha un souffle roque.
« Voilà qui convient mieux à un combat de corps à corps… »
Un long fil rougeâtre sortait de sa récente blessure à la hanche. Pourtant, la jeune femme ne sembla nullement dérangé par ce nouvel inconvénient et tâta au contraire, sans le moindre regard, le ruisselait. Puis, ses paumes pleines de pourpre furent portaient à ses lèvres. Dans un murmure imperceptible, elle sourit cruellement et lécha le liquide dans un air de luxure. La réalité, tout autre, était qu’elle haïssait ce gout sucré mais qu’elle souhaitait enhardir son adversaire.
Puis, dans un dernier élan de sadisme, elle courut vers l’homme. Dans sa course, elle fit bondir une dague de sa botte droite. La nouvelle lame s’enfonça dans les chairs de l’être s’affaissant finalement sous les coups répétés.
La femme sourit sournoisement avant de prendre un air perdu, les lèvres entrouvertes et les yeux translucides. Un songe lointain lui revient pour la chassant de la réalité.
Une fillette de moins d’une dizaine d’années, se trouvait coincée dans une ruelle sombre. Un homme de grande taille et musclé la battait en la rendant nue. Ne souhaitant faire de tors à son maitre, l’enfant fit preuve de courage et se tut en se mordant les lèvres.
Laissant de coté sa rancœur, elle chercha dans un long désespoir une arme pouvant la sauver de cette mort sauvage. Elle se trouvait désormais allonger sur le sol glacial. Ses seins contre les dalles avaient abandonné ses épaules aux coups du guerrier. Alors que tout semblait perdu, que les mèches brunes et poisseuses se confondaient dans une abondante coulée de sang chaud, une lueur d’espoir apparu.
Une lame de cristal venait d’apparaitre à quelques centimètres d’elle. Laissant les interrogations de coté, elle se releva dans un dernier souffle et bondit sur l’objet. L’homme l’attrapa au poigné, mais trop tard… elle venait d’enfoncé et brisait la longue lame dans sa large poitrine.
Instantanément, l’agresseur tomba. Le corps nue reçut de plient fouet le poids de l’autre. Leurs visages côte à côte, elle put apercevoir avec effroi, un filet de sang sortir de la bouche béante du damné et ses yeux craquelaient par l’horreur de la mort…
Puis, recrachait vers la réalité, Ayala comprit d’où lui venait cette haine envers tous. Se mordant une fois de plus la lèvre inferieur, elle essaya de revenir à la réalité. Mais trop tard, l’attaquant ayant profitait du moment d’inactivité, elle sentit la douleur se répandre le long de son épaule gauche, pendant que les bandages blanchit prenaient une teinte rougeâtre.
Se retournant avec un regard dément, elle s’entendit insulter de fillette. Folle de rage envers le souvenir de son enfance, elle se retourna dans un rapide mouvement de façon à observer son adversaire désormais couvert du liquide poisseux.
« Je te conseille de te tenir à ta réplique…» rugit elle entre ses dents désormais prête à la torture.
Lui bondissant dessus, elle le heurta en pleine poitrine, le faisant ainsi tomber au sol. Profitant de cet instant, elle pointa sa lame rouge sur son torse. Appuyant sous le cœur, elle prit garde de ne toucher les points vitaux mais laissa une large cicatrice constellait du liquide des vaines.
« Tu es comme tout les autres… » pensa-t-elle à voix haute.
La jeune femme rejetait désormais l’image de son premier meurtre sur l’ange. Ses pupilles identiques à celles des félins laissèrent transparaitre autant de haine que de tristesse enfouie depuis trop longtemps…
L’homme se releva et Ayala réalisa se laissait emporter par la colère de souvenirs enfuies. Soufflant à cette idée, elle sourit pour la première fois sincèrement, et cela malgré les répliques fusantes.
« Je sais désormais que je ne suis plus cette fillette meurtrie et sans défense. Elle attira son sabre blanc vers elle. Le temps m’a apporté cette force du combat que j’aime pratiquer… »
Laissant sa phrase en suspension, elle reprit pleinement le combat. Plusieurs minutes s‘écoulèrent ainsi.
Le plaisir du sang et de l’action débordait de ce corps mutilé. Emplit d’énergie nouvelle et d’une soiffe, non meurtrière, mais de combat, elle prit un malin plaisir à ricochaient les coups et cela malgré les multiples cicatrices lui zélant le corps.
Certaines étincelles, dus aux frottements des lames, se faisaient plus brillante et chacun se trouvait parfois presque aveuglé par la vive lumière. Très vite, la buée des respirations haletantes apparurent. pourtant, seule l'excitation du combat persistait encore dans cet enfers de sang et fer...
La guerrière remarqua un changement dans le regard de son partenaire de combat. Son œil rouge avait prit une teinte plus claire pendant que l'autre se faisait plus ardent. Préparait-il une attaque... ? La réponse se fit d'elle-même. L’homme attaqua vers l'avant. Quelques phrases courtes s'ensuivirent. Il sembla ensuite disparaitre pour réapparaitre au-dessus d'elle. Lui tombant dessus de plein fouet et d'une force inouïe, Ayala ne put que se protégea de ses doubles lames. Elle ne put néanmoins stopper toute l’ampleur de la longue lame qui se figea dans son épaule droite.
La douleur se répandit dans tout son corps. Le sang coulait à flot le long de son bras droit. Retenant un son de douleur, elle vacilla légèrement.
Son regard couleur braise fixa le sol. Elle se trouvait désormais recouverte d'un liquide poisseux lui rappelant la mort. Le chasseur se stoppa un court instant pour reprendre son souffle suite à cette attaque. Profitant donc de ce court répit, elle releva quelque peu son pantalon pour y arrachait un autre bandage blanchâtre. Sa gambe droite se retrouva alors dénuer de bande mais retrouva vite le tissu du vêtement d'origine noir. Enroulant son bras à une vitesse folle, elle bloqua l'hémorragie en arrêtant la circulation de son sang. Ce membre désormais moue venait de devenir un véritable fardeau. Néanmoins, elle refusa de s'avouer vaincu. Dans une grande concentration elle abandonna l’une des lame qu’elle ne pouvait désormais plus porter.
'Qu’elle chance d'être ambidextre' songea-t-elle avant de prendre parole ?
"Esse ton attaque spéciale ? J’avoue être très impressionnait... mais dommage pour toi, tu as oublié mon principal atout... ma race si peu commune !"
Courant de nouveau vers lui, malgré son bras pendent, elle tendit son arme vers l'avant. Une suite de coup jaillirent. Des étincelles or virevoltèrent pendant que la jeune femme prenait du terrain sur son adversaire. Le faisait de plus en plus reculer, elle arrêta son premier manège afin dans commencer un second. Lui tournant autour, elle continua de le martelait de coups. Devant sans cesse se retournait, l'ange perdit peu à peu tout sens. Profitant de son désarmement temporaire elle s’approcha de lui. Se stoppant à quelques millimètres de son visage elle lui souffla « à mon tour… ». Puis, lui envoyant un coup dans les gambes elle le fit reculer avant de le voir se heurter à l’un des murs envahit de pourpre. Avait-elle frappé si fort ?
Elle n’en savait rien et s’en fichait pertinemment. Quelques morceaux de terre séché étaient tombés sous la collision et l’homme s’avança vers le centre du couloir. Le fixant malicieusement, elle courut vers lui. Des flammes noires sortirent de sa lame et l’aichèrent la bas du torse de l’homme. La lame chaude s’enfonça ensuite dans la chair. Virevoltant derrière lui, elle infligea un second coup au même endroit mais légèrement perpendiculaire au premier.
Lui désormais muni d’une ‘croix’ sur le torse, la vagabonde ne put juger de la profondeur de la plaie mais en fut satisfaite.

Les murs étaient parsemés de sang pendant que les pavés en étaient noyés. Le restant des vêtements ou bandages des deux êtres avaient revêtis une teinte rougeâtre et l’eau des égouts rappelaient le vin frais.
Refermant ses minces paupières, la jeune femme laissa échappait tous ses sens. Ainsi, elle se trouvait ‘aveugle’ mais pouvait ressentir tout mouvement. Elle se tenait prête à toute réplique combative et n’aurais aucun mal à renvoyer la prochaine attaque.
L’attaque parut forte mais n’attendit jamais la femme qui jugea son adversaire à bout. Pourtant, têtu, Ayala n’appréciait pas un tel final. Malheureusement des voix et des pas se firent entendre. Soufflant de désolement, l’assassin brandit son arme avant de tranchait la tête de l’ange. Le corps s’écroula à ses pieds et les yeux du mort quémandèrent la pitié pour l’éternité. Reprenant ensuite sa seconde lame, elle rentra dans les égouts ou elle disparut.

Les cloches sonnèrent bien avant que la femme atteignent les portes de la ville. Pourtant, personne ne la retrouva jamais car le plan était parfait et la foule affouillable…



Ayala [Terminée] Avat1c11


Dernière édition par Ayala le Mar 18 Aoû 2009 - 22:47, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Ayala [Terminée]   Ayala [Terminée] EmptyMer 1 Juil 2009 - 23:12

La mission avait été rude et l’employeur était ‘aux anges’. La jeune femme fut donc employée durant quelques mois par l’inconnu richissime. Un nouvel entrainement de fer pour être au meilleur de sa forme et s’avoir se fonder dans la foule ou adopter un nombre incalculable de personnalités débuta. Ayala travailla sans relâche et remporta demandes sur demandes, pendant que ses véritables personnalités s’affirmaient autant que ses formes physiques. Fière et sauvage, elle découvrit les joies des jeux mortels et du mensonge.
Tuant sans merci et espionnant à tout rompre, elle continua ses méfais. Tous peuples y passé et son maitre gardant son identité secrète elle ne sut jamais qui il était et quelles étaient ses intensions…
Mais un soir la jeune femme choisit de prendre congé de son hôte qui ne la satisfaisait plus. Tuant donc l'homme l'ayant autrefois engagé, elle repartit sur les routes sans le moindre scrupule.
De nouveau seule gouvernante de ses choix, elle conquit les routes et leurs habitants sans le moindre regard en arrière. Une nuit ou elle était en arrêt et dormait sous un chêne, elle entendit des rires d’enfants. S’approchant du brouhaha, elle découvrit deux Démones maltraitant une petite boulle noire. Réalisant que l’animal était encore vivant, elle se rappela sa propre enfance. Les deux fillettes abordaient un large sourire de plaisir démoniaque en frappant leur compagnon à quatre pattes. Revoyant les coups portaient sur elle-même dans son jeune âge, la femme se prit d’une sympathie nouvelle pour le petit être encore inoffensif et si adorable. Le sauvant, elle le recueillit et l’éleva. L’animal, nommé Hiro, lui dévoua sa vie, et les deux amis devinrent inséparables. Le petit démon rouvrit le cœur de sa compagne et la seconde personnalité de cette dernière refit surface.

Une longue et belle année suivie. Mais la vie ne s’arrêta pas là et le passé douloureux d’Ayala réapparut. Sa réputation désormais intouchable, les Bannis souhaitèrent la récupérer en leurs rangs pendant que les races de ‘lumières’ cherchaient à l’éliminer. Des mois de fuites et de secrets accueillirent donc les deux amis qui réussirent tant bien que mal à prospérer et vivre joyeusement.
Malheureusement, un nouveau drame se produisit. Suite à un combat tournant mal et la jeune femme perdit la quasi-totalité de ses souvenirs…


Ayala [Terminée] 60320810


Souvenir d’Ayala :
Plop, Plop, Plop…
Le noir, couleur de vide, représentant d’obscurité et d’oubli.
Le sommeil, la mort… deux choses plongeant les corps au cœur même de cet univers.
Voilà dans quoi se trouvait la jeune fille depuis désormais plusieurs jours.
Ses paupières étaient lourdes et son esprit embrumé. Ses tympans ne percevaient que le lointain murmure d’un ruisseau et le cheminement des goutes de pluie sur les feuilles de hauts arbres. Le liquide translucide goutait près de son corps sans vie. Une à une les goutes tombaient sur son front dégagé avant de rouler le long de ses tempes pour enfin s’écrasait sur le sol boueux.
Son odora perçut l’humidité ambiante la dérangeant ainsi qu’une vive odeur de bruler se dégageant de sa propre chère.
Sa tête lui faisait mal et elle ne parvenait pas à soulever ses lourdes paupières.
Que lui était-il arrivait ? Elle n’en savait rien, mais aurait tout donner pour une poigné de plantes médicinales. Un picotement lui parvenait le long de sa cheville droite. Elle souhaita soulever cette gambe douloureuse mais un effort vain lui arracha un horrible couinement qui la renferma dans le vide de son âme.
De longues minutes s’écoulèrent encore avant que la femme inanimée parvint enfin à déplacer son premier muscle.
Sa langue palpita entre ses lèvres. Un effroyable gout de sang se rependit alors dans tout son corps. Se contractant à cet effet, ses muscles reprirent de leurs vigueurs.
Un à un ses longs doigts se déplièrent. Et, peu à peu ils s’animèrent et vinrent caresser son visage.
Ses joues étaient rugueuses et ses pommettes enflées. Un liquide moite et gluant la recouvrait et elle ne parvenait toujours pas à retrouver ses souvenirs.
Ne se souvenant ni de qui elle était ni d’où elle se trouvait, elle se dévoilait être comme un nouveau-née abandonnée.
Ses bras étaient lourds et elle ne tarda pas à les reposaient le long de son corps. Laissant une fois de plus son esprit divaguer vers d’autres rives, elle s’endormit.

Plinc, Plinc, Plinc…
Un bruit aussi sourd qu’aigu vient troubler la jeune femme. S’éveillant en sursaut, elle sentit son cœur bondir et battre à une vitesse folle.
Il lui fallait de l’air… beaucoup d’air pour parvenir à dégager ses songes de l’épaisse brume l’habitant.
Le bruit était de plus en plus fort. Dans une immonde grimace, la vagabonde réalisa que le bruit n’était autre qu’une griffe cognant son épaule.
Soulevant pour la seconde fois sa main gauche, elle balaya le parasite.
Il se trouvait être un étrange animal de petite taille. Son sang battit alors à ses tempes et une sorte d’immonde croissement sorti de sa gorge endoloris.
Elle le reconnaissait… elle savait qui il était… son fidèle ami… son ‘démon’…
Aussi souriante que lui permettaient ses lèvres craquelées, elle caressa son ami qui se posa près d’elle dans un doux bruissement d’ailes.
L’espoir d’ouvrir les yeux revient une fois de plus. Caressant sa crinière auburn, elle passa par mégarde ses doigts fins le long d’une de ses oreilles.
Celle-ci était percée de quatre boucles d’argent et se trouvait aussi presque pointue. Ses mains s’aventura ensuite sur les coins de ses lèvres entrouvertes et laissant entrevoir deux longues canines. Toujours dérivante, sa chaire rencontra ensuite une vieille brulure. Un maigre sursaut laissa place à un frisson inexpliqué qui souleva les feuilles mortes alentours.
Humain… Banni… Songea t elle.
Ce dernier mot fit relever la femme d’un bon.
Ses yeux rester clos et ses sens atténués. Pourtant, l’idée avait fait naitre en elle un effroyable dégout et un profond méprit.
Si elle ne se souvenait pas encore de son nom, elle venait néanmoins de retrouver son instinct de chasseuse et de proie.
Un souvenir imperceptible lui vain et elle se retourna pour vomir. A quatre pattes dans la boue et les feuilles écrasées sous son poids, elle avait tout perdu de la fière allure qu’elle abordait d’ordinaire.
Il fallait de l’eau… sa gorge était sèche, ses cheveux poisseux et le gout se rependant en elle devenait insoutenable.
Rampant donc à tâtons et encore totalement aveugle jusqu'au son voluptueux de l’eau, elle plongea le visage au creux du merveilleux liquide.
Celui-ci lui procura une telle sensation de plaisir, qu’elle espéra mourir en son sein.
Se laissant donc tomber au cœur du ruisseau, elle se retrouva immergé.
La vie sembla alors revenir en elle et une incroyable douleur lui parvient en même temps que ses souvenirs les plus enfuie. Revoyant défiler des brides de son passé, elle souhaita s’éteindre. Mais elle ne le pouvait…
Oui… elle avait jurer… elle devait vivre pour lui…
Les larmes lui vinrent et se mélangèrent à l’eau l’entourant.
Ses paupières s’ouvrirent alors et laissèrent pénétrer le liquide dans les pores de la femme. Un doux picotement la fit cligner. Ses pupilles n’étant plus habituées au contact de l’eau, elles souhaitaient fuir ce lieu. Brisant la surface de l’eau, ses mains s’agrippèrent au bord du ruisseau et la hissèrent vers la surface. Sortant ensuite la tête de l’eau, elle huma de grandes bouffés.
Sa poitrine se soulevait et elle était plus haletante que jamais.
Pourtant, il lui fallait plus d’air… se retournant, elle plaqua son dos frêle au sol afin d’engouffrait en ses poumons tout l’oxygène possible.
Le petit démon se dandinait à sa droite visiblement mal à l’aise. Le fixant de ses grands yeux ambrés, la jeune femme parla pour la première fois depuis des jours.
« Je suis revenu… »
Se demandant combien de temps elle était rester étendu là, elle se remit sur les genoux en s’appuyant aux arbres.
Son regard désabusait parcourut les bois aussi sombre que ses rêves. Une faible lueur se rependait entre les branchages. Les feuilles couleur émeraude étaient transperçait de chauds rayons. Il avait dut pleuvoir durant la nuit car le sol était encore mouillé et la végétation alentour étaient presque aussi dégoulinant que ses mèches et vêtements trempés.
Se contemplant ensuite, elle constata avoir subit de nombreux coups. L’aube était à peine commencer et pourtant il faisait chaud. Se remettant droite, elle fit craquait ses articulations avant de ramassait ses affaires.
Chacune d’elles étaient éparpillées à ses pieds. Ses vêtements se trouvaient en piteux état et elle réalisa ne pas avoir était en si mauvais état depuis longtemps.
« Il faut croire que notre passé nous rattrape toujours … » murmura t elle le cœur lourd et sans réellement prendre la mesure de ses paroles.
Avançant à pas chancelants et feutrés, elle vit son compagnon la suivre lentement. Les heures passèrent aussi lentement que revenaient les forces de la survivante.
Elle se souvenait désormais de son passé, mais ignorait toujours les événements de ses derniers jours.
Combien de temps était-elle rester dans le coma ?
Tant de questions se bousculaient dans son crane… mais il lui fallait trouvait un toit au plus vite !
Elle avait constaté à regret de grave problèmes de son coté gauche : la tête, l’épaule et la cuisse étaient touchés à des degrés différents et plus ou moins inquiétant.

Paf, paf, Paf…
Après une journée de marche et de longues heures de repos, la banni entra sur de minces sentiers puis arriva au creux d’une clairière éclairé d’un simple claire de lune. Là, elle manga et arrangea sa tenue.
Ses vêtements étaient décidément irrécupérables, mais par chance, sa longue cape de voyage cachait habillement chemise et pantalon. Sa lourde épée pourpre ainsi que son arc de corne avaient, quant à eux, retrouvés leurs places initiales.
Son visage avait retrouvé son teint cuivré, ses cheveux leurs boucles auburn et ses pupilles leur éclat ambré et brillant.
Ainsi, la jeune femme avait presque retrouvé son allure habituelle mais gardait malheureusement de nombreuses traces d’une bataille dont elle ne possédait pas la connaissance.
Quelques minutes s’écoulèrent encore, lorsqu’elle sortit enfin du couvert des arbres.
Les hautes branches et épais feuillage avaient étés son allié durant longtemps, mais il lui fallait désormais les quitter afin de regagné la population et de se faire soigner.
C’est alors qu’elle les entendit. Trop loin pour comprendre le sens des mots, elle entendit néanmoins le son de voix.
L’une semblait féminine et peu utilisé, l’autre masculine et noble.
Continuant à avancer, elle se demanda une nouvelle fois ou elle pouvait se trouver. La route lui semblait familière mais trop commune pour être précise. Finissant par apercevoir les deux inconnus, elle laissa de coté ses songes toujours accagnés d’un effroyable mal de tête afin de parler aux inconnus.
« Excuser moi, pourriez-vous m’indiquer la ville la plus proche ? »
Elle jugea sa phrase aussi stupide que piètre mais réalisa ne pas vouloir faire plus d’effort. En effet, parler lui était toujours aussi douloureux et son corps restait meurtrie par diverses brulures surement causés par les chauds rayons d’un soleil meurtrier. Elle contempla donc les étrangers en attendant leur réponse tout en caressant le doux plumage de l’aiglon perchait sur son épaule encore valide.



Ayala [Terminée] 24732610



Les inconnus, des Anges, virent en elle une menace, menace qu’ils ne pouvaient expliquaient car ne comprenaient sa nature, à tuer. La battant donc sauvagement, ils l’abandonnèrent dans l’une des sordides ruelles de la ville la plus proche.

Désormais orpheline et sans la totalité de ses souvenirs, la jeune fille âgée de 29 ans réapprit à vivre et réapprit l’horreur de la vie. Quelques mois passèrent, quand sorti de nulle part, apparu un homme et, pour la première fois depuis son retour à la vie, on tendit la main à la vagabonde.


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MessageSujet: Re: Ayala [Terminée]   Ayala [Terminée] EmptyVen 10 Juil 2009 - 23:29

Souvenir d’Ayala :
Suite à l’un de ses multiples combat, la jeune femme avait choisit d'éloigner sa grande carcasse loin des contrées humaines.
De longues journées de marches au creux des marécages et déserts poudreux s'imposèrent donc. Progressant à vitesse modérer, la vagabonde ne s'arrêta qu'une nuit sur deux afin de reprendre souffle sans perdre plus de temps que nécessaire. Son démon assurant ses devants, elle ne craignit à aucun moment de désastreuses rencontres et elle ne s’engouffra dans les bois avec le seul but de substituer à ses besoins.
Ses récentes blessures la tenaillaient parfois mais elle ne s’en souciait guère. Habituer depuis son plus jeune âge à la torture, elle avait pris l’habitude de souffrir et cela était devenu comme une seconde nature.
Les jours s’allonger à mesure qu’ils se réchauffaient.
La nouvelle saison se trouvait déjà bien avancé et la guerrière songea souvent aux rares souvenirs retrouvés. Avec nostalgie, elle revient au temps ou le retour des feuilles et des fleures étaient fêté en compagnie de son amant à l’abri dans montagnes.
Secouant son épaisse crinière auburn, elle chassa ses idées et continua sa route sans rêves.
Son but était la ‘réserve’, seul lieu de vie légal pour une bannie telle qu’elle. De plus, le désir de retrouver le vielle capitale l’avait envahi lors du combat et la tenait toujours en son sein et, comme à ses habitudes, la jeune femme faisait ce que bon lui semblait.
Malheureusement, suite à un meurtre récent, elle ne pouvait s’y rendre si tôt…
Il lui fallait donc faire de nombreux détour afin de ne pas se retrouver dans une fâcheuse posture…

Un soir ou ses pas l’avaient mené aux grandes routes, elle réfléchit au meilleur chemin empruntable.
S’asseyant donc dans les hautes et humides herbes, elle récapitula ses anciennes destinations.
Les diverses contrées de chaque race défilèrent sous ses yeux. Soufflant pour elle-même, elle perdit son regard d’ambre au cœur des limbes céleste.
La lune était pleine et les astres rayonnaient de mille feux.
Perdu dans les cieux, le regard rubis de la mercenaire s’orienta vers les monts du Sud Est.
Mais pourquoi là ? Réfléchissant un cours instant, la jeune femme se dit qu’il serait peu être bon de retourner chez les démons qu’elle aimait tant. De plus, les coïncidences n’existants pas, ses pupilles avaient dû pressentir qu’un événement se passerait en ces hauts lieux.
Ou peut-être était-elle guider vers les forêts… elle songea aux terres si trouvant. Peu de villages demeuraient en ces lieux et elle les avait déjà tous parcourus…
D’un seul coup un éclair l’illumina : la montagne de l’oubli…
Elle se souvient de la petite ville de bandits un jour parcouru et se trouvant à proximité.
Elle avait autrefois juré à son frère de cœur (le démon entré dans l’armée). Pourtant les ans avaient passé et jamais ses pas ne l’avaient ramené en l'antre du démon…
Fermant les paupières, la jeune femme senti la brise embrasée son visage. Les tissus la recouvrant s’accompagnèrent à l’a dance de ses boucles auburn.
Son ouïe parcourue les longs chemins escarpés. Aucunes âmes, autre qu’animal ou végétal, ne semblaient existé en ce monde de paix.
La paix… cela faisait fort longtemps qu’elle n’avait vu jour. Respirant faiblement, la demi s’imprégna de cette douce virtuose afin de ne jamais l’oublier.
L’ombre d’une chouette fit alors lever le bec d’Hiro qui picota les tempes de l’orpheline.
« Oui mon tout beau… il est temps de reprendre la marche… » souffla une douce mélodie.
Caressant une nouvelle fois le pelage de l’ailé, elle se remit sur pieds et repris sa route dans la nuit noire et glaciale.


Ayala [Terminée] 047ry311


Trois jours avaient passé et la traqueuse était enfin arrivée.
La ville était telle que dans ses souvenirs, bruyante et indomptée…
Les lieux étaient beaux et respiraient la douceur, mais chacun savait qu’on ne pouvait ce fier cas soit même dans ce monde de décadence…
Recherchant l’humble demeure de son ancien camarade, elle arriva au marché.
Le long dédale de barricades cachait une innombrable débauche et chaque marchands ne vendaient en ces bas lieux qu’objets dérobés. Toutefois, comme tout les premier du mois, le grand marché se tenait là. Des voleurs et saltimbanques du monde entier accouraient vers la place afin de refourguer d’innombrables marchandises dérobées aux fils des ans et des routes.
Ayala adorée ce moment de l’année. Etant tous au rendez-vous, on pouvait alors faire de merveilleuses affaires. Mais plus que tout, ce que la femme adorait était d’observer de l’aube au crépuscule, les allées et venues des habitants, des clients et des curieux…
‘Allez ! Je dois me ressaisir ! Il me faut de nouvelles botes, une nouvelle cape, de nouveaux poisons et des provisions !’ Pensa la jeune femme en partant à la recherche de ces trésors.
Au bout de quelques minutes Ayala s'arrêta devant un stand de vêtements ou une femme s'emblait en plein combat contre une écharpe ensorcelait et refusant de ce pliait.
‘surement un coup de mages du vent et de mauvais gout…’
"Bonjour, je cherche une cape d’hiver à la fois souple et résistante.
- Eu... oui... je suis à vous dans une seconde... haleta la vendeuse.
- je peux ? Demanda Ayala en désignant de bout de tissu vivant.
- si vous y arrivez pourquoi pas... répondit la seconde en tendant l'objet.
La jeune fille attrapa fermement l'étoffe et la tira par les deux bouts tout en prononce une phrase incompréhensible. L'écharpe s'arrêta nette et tomba au sol.
- Réussi. Ayala sourie et rendis l'objet. A nous maintenant.
La seconde effarer la remercia et lui montra ce qu'elle avait de plus résistant.
- et voilà une cape avec capuchon tissé avec des poils d'ange : totalement incassable et inépuisable. De plus cet objet unique procède une grande souplesse ! »
La vagabonde sourit face à la comparaison de la race ailée et d’animaux. Puis, se souvenant de ses connaissances à propos de ces êtres de lumière, la jeune femme se demanda si la cruauté dont ils faisaient preuves envers les sombres suffisait pour les condamnés à un tel sort. A cette idée, elle ne put s’empêcher de s’imaginer elle-même en cape ce qui la fit frissonner mais ne changea en rien sa décision. Prenant donc l’habit accompagnait de gants assortis, elle se détourna vers un autre marchand.
Les étalages de couleurs vives se dressaient à perte de vue en donnant un esprit fantastique au paysage. Les commerçants hurlaient leurs produits pendant que les acheteurs marchandés. Les passants quant à eux, parlaient, riaient, criaient... la ville incroyablement animée réchauffa le cœur de l'arrivante, qui aimait depuis peu la vie et cela quelle que soit sa présence ou son aspect...
« bonjour »
Une voix s’éleva dans le dos de la tueuse. Surprise, la jeune femme se retourna afin de scruter l’inconnu. De taille moyenne, celui-ci se trouvait étonnamment coiffé. Ses cheveux blonds coupés au niveau des épaules étaient parsemés de longues mèches brunes lui arrivant à hauteur du bassin. Sa silhouette se trouvait quant à elle fine et élancé si bien que l’inconnu possédait un air aussi fragile que dangereux.
Levant finalement un sourcil en signe d’étonnement, la mercenaire autorisa l’inconnu à entendre le son de sa voix.
« Oui ? »
Phrase, ou plutôt mot, simple, clair, net et précis : tout ce qu’aimait la jeune femme…
« Hem… je me nomme Kniyo Snaranok et j’ai… disons eut vent de votre réputation. Puis d’un air interrogateur, la tête penché vers le bas et le regard vers le haut, il finit par prononcer le propre nom de la femme.Ayala ? »
Amusé par les manières de l’étranger, la tueuse acquiesça avant de suivre l’homme la guidant désormais au travers du dédale sale.
Désormais intrigué par l’adolescent, Ayala le scruta rapidement pendant leur marche silencieuse. Plutôt mignon malgré son étrangeté, son interlocuteur était vêtu d’une tunique marron accompagnait d’un pantalon noir, simple mais de qualité, rappelant la tenu enveloppant la petite milice.
Les deux compagnons de fortunes finirent leur route après une dizaine de minutes. Coincé entre plusieurs stands, la vagabonde se demanda ce que lui voulait ce fameux Kniyo. Venait telle de trouver un nouveau contrat ? Espérant ne pas être tombé dans une embuscade et de ce fait devoir tuer l’inconnu lui paraissant sympathique, elle fixa le point que celui-ci désigné.
Une nouvelle bagarre se tenait au centre d'une petite place circulaire. ‘Ces démons… absolument indomptables…’ songea t elle.
Le jeune homme lança un regard interrogateur en direction d’Ayala, puis tourna les tallons vers un groupe de voyeur s’agrandissant. La bannie fit alors le choix de le suivre.
Malheureusement à peine eue tel fait quelques pas, qu’un gros villageois s'interposa et lui fit perdre de vue le jeune homme.
Faisait des pieds et des coudes, la vagabonde réussi finalement à s’extraire de la foule pour contemplait le spectacle.
Pour la deuxième fois ce jour, elle aperçut un homme en plein combat. Un banni s'opposé cette fois à plusieurs soldats de la garde. L’humain, sans doute un inconscient, était de taille moyenne et ne semblait possédait aucun muscles visibles. Ses cheveux blonds convergés avec ses yeux couleur terre ; et, la vagabonde ne put s’empêcher de trouver l'homme véritablement mignon malgré son air commun. Oui, mignon était le terme approprié : bien que moins âgé qu'elle (physiquement), l'inconnu n'était pas assez mure pour être qualifier de beau, néanmoins quelque chose d’imperceptible lui offrait le charme de la jeunesse. De plus son regard mesquin dans un tel instant, le rendit sympathique aux yeux de la demi. Mais en réalité, la jeune femme trouvait aussi adorable le nouvel arrivant que le premier rencontrer qui aurait presque put la réconcilier avec les hommes…
‘surement parce que je ne les connaient pas encore…’ pensa t elle tristement.
Les soldats, quant à eux, se trouvaient tous être d'âges mures et de lourdes charges...
la mercenaire n'aimant pas les combats disproportionnés vus les militaires comme lâches.
« Celui que vous considériez désormais comme fou se troue être mon frère cadet. Murmura l’homme sorti de nul par à l’oreille d’Ayala. Puis, cessant de regarder le spectacle, il tourna son regard chaud vers elle. Une poigné de militaires ne devraient pas vous faire peur… »
La frase laissé en suspension en disait long. Souriant donc à pleine dent, la jeune femme s’avança au centre de la cohue sans le moindre regard en arrière.
Le combat serait simple mais entrainerait immédiatement un avis de rechercher et cella la voyageuse le savait. Néanmoins, ne voulant décevoir son nouvel employeur et amusait de la témérité de plus jeune, elle brandit sa première lame.
"N’avez vous pas honte ! Dix contre un ! Ah mais que voilà de nobles et courageux soldats !"
Laissant découvrir par un large sourire deux rangés de dents blanches et parfaites insistant sur les pointes aiguisées des canines, la jeune femme sut au regard des attaquants qu'elle avait gagné. Fou de rage, les soldats se s'éparaient maintenant en deux groupes : un pour l’homme et le second en sa faveur...
« Allez amenez-vous, amenez-vous bande de… »
n’écoutant pas la remarque de l’inconnu lui souriant et insultant les gardes, la veuve sut que ces folles paroles venaient d’achever les hommes d'armes dans leur soif de combat. Secrètement, Ayala rit quant à elle face à l'insouciance et l’excitation qu'apportait le danger.
Un homme tomba à la gauche de la jeune femme. Un bref regard lui indiqua l'aide de son premier partenaire, qui venait de mettre en d’état un soldat. La vision des deux hommes se battant à ses cotés lui arracha un large sourire. Etrangement, la vagabonde appréciait les deux inconnus aussi téméraires et intrépides que fous...
Dans un second revers de tête, Ayala chassa ses idées de façon à se concentrait pleinement sur ses adversaires. Deux grosses brutes, qu'elle qualifia de gorilles, s'approchaient. Un mouvement de cotes vers la gauche, fit vacillait l'un de ses attaquants. La lourde cape de la mercenaire vola et en fit tombait un sous son poids. Un sourire androïdes planait sur les lèvres de la femme. Un mouvement de bras lui fit dégainer sa seconde lame. Les deux armes principales désormais sorties inquiétèrent, par leurs étranges auras, les guerriers.
Comme dans tout autre combat, la guerrière vit ses mèches se fonçaient et ses yeux gagner une belle couleur pourpre. Cet héritage lui venant de sa mère, la jeune femme refusa de le cacher. Les soldats maintenant déstabilisés, ne virent pas sa première attaque. La voyageuse frappa les omoplates d'un premier qui s'effondra dans un bruit roque. Un regard furtif, lui apprit que l'homme n'avait pas succombé. Ayant une parfaite maitrise de ses armes, qui n'étaient que prolongement de ses bras, la mercenaire avait sut frapper à l'aide du coté plat. Le touchait ne risquait donc rien, si se n'était un malaise immédiat.
Toujours souriante, la chasseuse de prime se tourna vers le second qui venait de parcourir quelques pas en arrière. C’est alors, que le soldat sembla reconnaitre ces pratiques. Elle avait en effet fait partie de l'armée démoniaque. Pensant donc connaitre sa prochaine attaque, l'insolent se jeta sur elle, gourdin levait. Joyeuse, elle comprit que ses longes traques lui apportaient beaucoup. Dans un simple mouvement de recul elle pivota. L’agresseur s'attendant à une réponse franche fut surprit et s'arrêta nette. Ce faut mouvement, permit à la jeune femme d'extirpé l'un de ses couteaux de lancer qui atterrit dans la gambe droite du malheureux. L’homme s’effondrant à terre, Ayala le jugea donc hors de combat.
Scrutant les alentour, elle chercha des yeux ses compagnons, et cela sans se méfier du troisième gorille ne représentant aucun véritable danger approchant à petits pas dans son dos.
‘Pourquoi me faire combattre des classes d’entrainement ?’ Se demanda t elle en contemplant les deux frères paraissant habiles mais non experts au combat.
Une lame s’approcha du visage de la femme. Sortant donc de sa courte contemplation, elle renversa le ‘prolongement de son bras’ droit vers l’arrière qui se planta dans le thorax du dernier homme d’arme. La lame couleur blanche se teinta vite d’une douce et belle couleur sang qui se rependit ensuite le long de la paume de l’assaillante.
Les dalles d’ordinaires grises étaient devenues pourpres lorsque les trois collèges emportèrent l’affrontement et se hâtèrent aux portes de la ville.


Dernière édition par Ayala le Dim 12 Juil 2009 - 17:32, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Ayala [Terminée]   Ayala [Terminée] EmptySam 11 Juil 2009 - 22:15

Les habituelles cloches bien connues des tympans d’Ayala élevèrent un aigu brouhaha qui fit rire les deux hommes. Perplexe, la mercenaire les contempla l’un l’autre. Bien que tous deux blonds, ou du moins en parti, ils ne se ressemblaient aucunement. D’une grande différence de taille, le plus jeune possédait au moins 20 centimètres de plus que son frère. Allant de même, leurs corpulences, leurs visages et leurs yeux se trouvaient différents. Musclé, visage carré, yeux bleus contre finesse, visage fin, yeux verts. Voilà à quoi ressemblaient ces étranges individus menant désormais la jeune femme le long d’un chemin poudreux.
Hiro, n’appréciant guère les marchés, s’était jusque là tenu à l’écart. Néanmoins, l’animal voleta jusqu’à sa bien aimé maitresse afin de l’interroger du regard. Haussant les épaules, celle-ci observa son compagnon repartir afin du guetter les faits et gestes de ceux dont il ignorait tout.
Ceux-ci se trouvèrent occupés à rire à gorge déployé jusqu’à ce que Kniyo reprenne la parole.
« Merci de votre aide gente dame. Permettez-moi désormais de vous présenter mon frère Chris. Tête en l’air et totalement stupide, un rapide regard en coin en disant long à l’intéressé, celui-ci c’est trouvé incapable de vous rechercher sans attirer l’attention e la foule. Une courte pause. Bien, les présentations désormais faites, apprenait que je vous mène à mon père qui souhaiterait… s’entretenir avec vous. »
Un sourire aussi éblouissant que charmeur éclaira le visage du beau parleur.
La jeune femme avait l’habitude des routes et reconnut sans mal les lieux. En effet, cette végétation à la fois abondante et réservée était l’un des grands attraits du sud ouest coté Humain.
Elle se délecta donc de la vive verdure qu’offrait l’été. Les plaines recouvertes de leur doux pelage rendu émeraude sous le chaud soleil rendirent le sourire à la vagabonde qui s’attacha ensuite aux proches forêts. Les hauts arbres se trouvaient eux aussi recouvert de leur parure verdoyante et il était aisé d’entendre les murmures animals se joindre à la douce brise caressant tendrement les marcheurs.
C’est donc empli d’amour pour cette belle nature que l’impure suivit les frères dont elle ne connaissait que les noms. Les minutes puis les heures s’écoulèrent en silence et bientôt les murs et toits d’une citée apparurent. Ralentissant quelque peu, la jeune femme contempla les étrangers afin de connaitre le choix de sa route.
S’engouffrerait-il dans les hauts murs de la ville des bannis ou choisirait-il de faire un léger détour ?
La réponse vient vite.
En effet, au premier carrefour ceux-ci choisirent de s’orienter vers une autre route. Ils semblaient ne pas vouloir attirer l’attention sur eux et, bien qu’elle ne dit rien, Ayala en fut reconnaissance.
Elle se souvient de ses multiples rencontres avec des bannis.
Etrangement, des quatre races, celles la repoussant le plus se trouvaient être les siennes. Elle avait été esclave des juges et trainaient dans la poussière par leurs opposés. Mais au contraire, les démons comme certains anges l’avaient accueillit avec peu d’hostilité et lui avait même offert toit et travail…
Secouant son visage fin de façon à chasser ses sombres songes, elle reporta son attention sur son petit démon. Celui-ci volait fièrement dans un ciel d’azure et semblait loin de tous soucis.
Les minutes continuèrent à s’écouler et le flot de passant se fit plus dense. La mercenaire remarqua alors une nouvelle chose : tous s’inclinaient devant les ’hommes. Etaient-ils si noble ou tueurs pour que chacun agisse ainsi !?
Le doute envahit alors la jeune femme. Ne l’emmenaient-ils pas dans un piège ? Se mordant discrètement les lèvres, elle se jura prendre garde.
C’est alors qu’elle lui apparut. Elle, la demeure des nobles bannis…
Bien qu’elle ne lut jamais visité, elle avait souvent entendu venter sa beauté et fut heureuse de constater que rien n’avait été mensonge. Rayonnante et emplit du paysage, la jeune femme grava chaque parcelle visible dans son esprit.
Détaillant d’abord le paysage entourant le lieu, elle contempla le lac touchant les jardins ainsi qu’une petite, mais fière, forêt. Chacun d’eux se trouvait à la fois dégagées et un minimum entretenu, car rien ne semblait âtre laissé à l’abandon. Son regard dériva ensuite aux jardins. A l’Est comme à l’Ouest les plaines miniatures étaient parsemaient d’arbres et de fleurs. Le premier abritait un lac et son îlot, un tapis de fleure blanche, puis un petit pont menant à diverses sculptures que la distance ne permettait malheureusement pas de distinguer. Le second, quant à lui, se trouvait plus sombre, moins majestueux, mais également somptueux et semblait menait à un autre lieu. Pour finir, le palais de pierre pale semblait taillé comme une œuvre à lui seul.
Bénissant sa vue aiguisée, la jeune femme songea que toute joie n’était pas encore perdue en ce bas lieu qu’était la terre, car si non comment de telles merveilles ne verraient le jour… ?
Plusieurs gardes vinrent alors briser l’admiration de la guerrière.
Ils échangèrent quelques rapides mots à leurs maitres puis lancèrent un regard aussi noir que méfiant à la nouvelle.
‘Pourquoi les hommes sont-ils tous aussi suspicieux…sont-ils incapables d’accorder la moindre chance à autrui ? Le monde n’ira pas loin ainsi…’ songea t elle à regret.
Toutefois, le noble le plus âgé fit comprendre à ses hommes de ne pas attaqué avant de faire monter à sa suite, sur un cheval apportait par les hommes d’armes, la femme incertaine. Parallèlement, l’autre gagna une autre monture et chacun progressa désormais au trop.
Le groupe franchit ainsi un pont de marbre sculpté afin de gagné un nouveau jardin. Toujours somptueux, le lieu parut néanmoins moins attirant que les jardins Est et Ouest à la jeune femme car trop travaillé. Mais, toujours pleine d’admiration pour cette paisible nature, Ayala en oublia l’étude du lieu, si bien qu’elle ne remarqua rien des murs.
Après avoir renvoyé ses gardes, le noble sourit et s’adressa à la mercenaire.
« Bienvenue au Palais. »
Hochant simplement la tête tout en scrutant le hall dans le quel ils avaient pénétré la femme incrusta dans sa mémoire chacun de ces détaille.
La pièce était vaste et tapissait d’incroyables tableaux séparés de statues, coffres et chandeliers. Certains montraient des scènes héroïques pendant que d’autre représentaient différents hommes et femmes grandeurs natures. Etaient-ils les précédant dirigeant du lieu ? Curieuse, la jeune femme choisit de se renseigner.
« Votre domaine est… somptueux ! Elle fit une courte pause. Ces tableaux représentent-ils vos ancêtres ? »
Elle avait avoué ses pensés du lieu avant de poser sa question. La réponse vient instantanément mais celle-ci ne sans préoccupait désormais plus. L’un des portraits représentait un homme d’une vingtaine d’année. Celui-ci possédait de belle boucle auburn et un regard vert émeraude. Détournant le visage plus vite qu’elle s’en croyait capable, la jeune femme interrogea une seconde fois les deux hommes.
« Qui ? » Annonça t elle simplement le doigt tendu vers le tableau.
« Un ancêtre commun… » un nouvel arrivant, semblant être le père des jeunes gens, répondit en souriant. Puis, faisant signe à la vagabonde de le suivre, il délaissa ses enfants afin de pénétrait dans un bureau à l’étage avec elle pour seul compagnon.
Là, il récita un long récit à une femme redevenu comme une enfant et désormais habité d’un visage ébahit.
L’histoire parlait de lui-même ainsi que de son grand ami et cousin, non-noble, le père de la tueuse. Les deux hommes avaient connu de belles et douces années ensembles en ces lieux. Inséparables et ayant jurés de tout pour l’autre, celui par la suite devenue forgeron avait tourné le dos à son peuple et son coéquipier pour une femme. Une fois les paroles achevés, l’homme laissa la voyageuse au soin d’une servant qui l’accompagna dans une chambre d’ami.


Ayala [Terminée] Sans_t10


Les paroles du noble s’incrustèrent une à une dans l’esprit de la guerrière qui imagina son géniteur des années en arrières.
Certaines paroles résonnèrent longuement à ces oreilles pendant que ces lèvres rouges les répétaient.
« intrépides et de véritables bannis, nous avons brillamment accomplit les ‘quatre cent coups’… avec le temps nous sommes devenus frères de sang… la guerre a éclaté… il l’a rencontré et choisi… je l’ai hais… je regrette désormais… je souhaiterais expier mes fautes… que son âme me pardonne… je l’aimais… deviens ma fille… »
Allongé dans un lit richement paré, la jeune femme se trouvait seule dans une large pièce. Son hôte l’ayant quitté il y a peu, elle récitait un texte désormais appris par cœur. Comment l’homme, son père, qu’elle avait tant entendu critiqué pouvait avoir ainsi marqué un être !?
Celui qu’elle avait il y a longtemps aimé puis oublier réapparaissait aujourd’hui dans cette vie sous une toute nouvelle facette.
Lasse et fatigué, la jeune femme se demanda qu’elle devait être sa réponse.
Devenir la fille de cette inconnu était-il la solution ? Finalement énervé par son indécision face à un choix difficile, elle fit entrer son démon par une haute fenêtre avant de sombrer dans un noir sommeil habité par d’étranges et éloquents rêves.
Parallèlement, la mercenaire senti ses yeux devenaient lourds et elle s’entait déjà les songes l’envahir en embrumant son esprit.
Au dehors, la nuit commençait à tomber et le ciel s’empourprait dans de chaudes couleurs pourpres. Un vent léger se leva en emportant à sa suite les feuillages s’assombrissant.
Souhaitant refermer pour l’énième fois ses lourdes paupières, la jeune femme aperçut les lumières s’éteindre et son hôte quitter la pièce.
Puis, tout autour d'elle sembla s’animer. Les feux ardant provenant du soleil couchant s'entrelaçaient autour de la vagabonde pendant que le vent s'amusait à tortiller de quelconques végétaux. Les prunelles ambrées de la jeune femme crurent apercevoir une femme faite de feuilles et poussières danser devant elle. Mélange de style indien et chinois, les mouvements de la femme végétale étaient doux et soyeux. Ses cheveux dégoulinaient le long de ses épaules d'air avant de s'envolait au travers de son visage innocent. Un pas après l'autre elle parcourut les lieux puis, dans un revers de bras, elle rencontra son opposé...
La cheminé avait été allumé et déjà quelques légères braisent semblaient prêtent à enflammer les alentours. Sortant donc de leur antre, une ou deux flemmes courageuses vinrent à la rencontre de la femme naturelle. Là, formant un homme de feu et de vent, elles abordèrent la poussière dansante d’une main prometteuse.
L’homme possédait quelques centimètre de plus qu’elle et abordait la grâce des Dieux. Des mèches rougissantes lui encadraient un visage de sable mais laissèrent vite place à une main voluptueuse et pleine d'amour. Face à ce présent, la femme verdoyante marcha vers la rencontre promise et c'est dans un ultime mouvement qu’ils se lièrent pour une valse frénétique et enchanteresse menant vite à un ouragan de lumière et de bien être.
La guerrière plonger dans son rêve éveillé et dû aux ressent événement mélanger à la nature s'engouffrant dans la pièce, songea à ses parents si ressemblant de ces êtres naturels. Tout les opposait et pourtant ils s'étaient aimés dans un ultime soupir avant de s’envoler vers le repos eternel...
C'est donc dans cette atmosphère sauvage et gracieuse mêlée aux tristes souvenirs que s'ombra la blaiser qui retrouva un temps ses ancêtres disparus pendant que la danse se dissipait dans un dernier mouvement...
Des secondes, des minutes puis des heures s’étaient écoulées. Durant ce temps, la veuve était restée plonger dans des rêves aussi impossible que torturant. Revoyant une part de son passé au fin fond de ses songes, elle n’avait sut éloigner les rêves irréels de ses propres souvenirs…
Puis, ouvrant finalement ses douloureuses paupières, la jeune femme contempla le riche plafond.

‘Ou commence le rêve et ou s’arrête le réel…
Quand la vérité laisse t elle place au mensonge ?
Et ou se trouve la barrière du possible… ?’

Ces trois frases, héritage de la nuit, continuèrent de vaciller au creux de son crâne endolori. Tristement, la vagabonde réalisa être en harmonie avec ces quelques mots résumant à merveille son existence. Soufflant donc de dépit, elle s’assit afin de contemplait les dégâts subis avant sa rencontre avec les nobles.
La majorité de son coté gauche possédait désormais de longues zébrures tout juste recousues et encore à vif mais s’effaçant déjà face à sa grande capacité de soin personnel. Préfèrent donc ne pas les toucher, la jeune femme se releva afin de faire quelques pas. Ses muscles se dégourdirent vite, si bien qu’elle put s’en mal étirer ses bras loin au-dessus de sa tête avant de coiffer rapidement sa crinière auburn. Richement décoré, la chambre possédait quelques meubles et bibelots anciens et entretenus auxquels elle ne prêta pas le moindre intérêt.
Allant donc s’appuyer le long de la porte, elle se perdit dans la contemplation des volets tirés et laissant pourtant un infime flot de lumière entrer faisant ainsi deviner l’heure déjà tardive. Il faisait bon et elle ne ressentait plus aucune douleur. Remerciant intérieurement son défunt maitre lui ayant apprit l’art de soigner, elle essaya de s’imaginer durant un instant à sa place. Qu’aurait-elle fait ? Elle aurait put n’aitre juge et noble, pourtant la vie en avait décidé autrement…
Bâtarde et mercenaire… voilà ce que le monde avait fait d’elle !
Une rage intérieure l’envahit durant un millième de seconde avant de laisser place à une nouvelle interrogation. Le banni étant son hôte possédait-il des mercenaires et assassins privés ?
N’étant pas une pure elle pourrait un jour devenir leur cible et cela malgré les remords de leur maitre… !
Frissonnant à cette idée elle préféra effacer le songe d’une meute de bannis à ses trousses au profit d’idées plus présentent comme trouver une solution aux interrogations de la veille.
Observant son ami et compagnon toujours endormi, elle réalisa une chose. Elle n’était la fille de personne !
Les siens étant tous morts depuis longtemps, elle ne se présentait plus comme ‘Ayala fille de’, mais comme Ayala fille de personne et tueuse !
Souriant à cette idée ainsi qu’à sa réputation, elle entrouvrit la porte afin d’informer l’homme de son choix. Là, elle se retrouva nez à nez avec son hôte. Ses sens empêchant tout choc d’apparaitre sur son visage, elle sourit simplement en le saluant et le remerciant poliment pour son hospitalité.
[center]


Dernière édition par Ayala le Dim 12 Juil 2009 - 17:42, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: Ayala [Terminée]   Ayala [Terminée] EmptyDim 12 Juil 2009 - 16:09

Une réflexion de moins d’une seconde sur comment aborder le sujet envahit la jeune femme. Profitant de ce minime temps de répit, le banni pénétra dans la pièce et s’assit sans la moindre hostilité sur le lit.
‘Au moins ce n’est pas maintenant qu’il lâchera ses hommes de mains à mes trousses…’ s’amusa à penser la jeune femme qui déjà reprenait ses songes.
« Comment allez-vous ce matin ? » Demanda t il avec un sourire franc.
« Bien merci ! Cela est d’ailleurs préférable si je veux continuais à vivre… »
Sa voix s’amenuisait au fil de ses paroles, si bien que ses derniers mots était devenu quasiment imperceptibles.
Ses blessures désormais disparues, la jeune femme commençait déjà à réfléchir à ses activités et non plus à faire des emplettes. Il lui faudrait retrouver la totalité de sa forme pour accomplir les sombres dessins qu’on lui confiait sans cesse. Tous ces hommes et femmes jouant les êtres parfaits… refusant de se salir les mains et payant des fortunes uniquement dans le but d’assassiner ou espionner leurs proches. Evidemment il y avait également des êtres payant pour leurs propres protections. Mais n’étaient-ils pas tout aussi orgueilleux que leurs frères de rang !?
Une nouvelle idée apparut alors dans l’esprit de la tueuse. Souriant devant cette pensée, elle choisit de l’exprimer tout haut sans même la retourner dans son esprit afin de trouver ses failles.
« Hier, vous m’avez dit être noble et je dois avouer ne pas en douter une seconde. En effet, qui d’autre qu’un haut dignitaire pourrait recevoir tant d’égards de la part du peuple ou posséder un tel domaine. Commença t elle tout en montrant les lieux d’un vaste mouvement de bras en faisant quelques pas. Cela doit être aussi incroyable que dangereux de vivre votre vie… Or, je recherche actuellement un employeur et soyez bien sure que je rends toujours ce que l’on me donne que cela sois en bien ou en mal… ! Ses paroles étaient franches, limpides et sincère. Aussi, je souhaiterai faire quelque chose pour vous. Dans la mesure du possible bien sure. Un sourire charmeur. Mais je suis sure que nous pourrions trouver un arrangement… si cela vous sciez bien évidemment ! »
Le discourt avait été directe et n’attendait plus qu’une réponse qui ne tarderait sans doute pas. En effet, l’homme connaissait les divers métiers qu’elle exerçait et ne possédait de ce fait pas des centaines de choix… le cas le plus simple serait le refus, au quel cas la traqueuse disparaitre le soir même. Mais le second se trouvait être tout autre et bien plus complexe…
Se demandant donc quelle serait la réponse de l’autre et s’il ferait preuve de franchise, de diplomatie, ou de chemins détournés, la veuve s’appuya le long d’un mur afin de plonger son regard ambré dans celui de son interlocuteur à peine déstabilisé et toujours assit sur le martelât.
Un sourire triste était apparu sur le visage du noble face à ces paroles. Venant de comprendre le refus de l’adoption il choisit d’oublier ses précédentes idées et retrouva donc un visage sérieux et d’affaires qui se prêtait parfaitement à la conversation désormais bien entamée.
Puis, comme pour répondre à l’interrogation silencieuse de la vagabonde, le banni fit une réponse claire et sans détour.
« J’aurais en effet besoin d’un homme, ou d’une femme, capable de quelques… travaux. Cette demeure possède en son sein un petit groupe chargeait de ces missions délicates. Malheureusement le chef nous ayant quitté depuis peu, je recherche en ce moment même un chef de troupe doté d’une grande discrétion… »
‘il ne souhaite sans doute pas s’encombrer de manières et préfère aller droit au but dans ce genre d’affaire sans pour autant dire clairement les choses…’
Respectant et comprenant ce choix, la mercenaire ne fit aucun commentaire et se contenta donc de réfléchir à une réponse appropriée. Mais, ne s’étant pas attendu à une telle proposition, la jeune femme se trouvait légèrement prise au dépourvu. En effet, l’homme venait de lui proposait de devenir chef de son groupe d’assassins personnels. Or, elle avait beau connaitre par cœur ses multiples métiers et exceller dans certains de ces domaines, elle ne s’était encore jamais vue attribuer de rôles comprenant la direction !
Comment une bâtarde pourrait-elle prendre le commandement d’un groupe !?
Bien sure, elle avait l’habitude de vivre dans le secret et dans l’ombre de chacun, mais elle ignorait tout de comment diriger les hommes…
Elle se souvient avoir un jour dirigé une demeure. Celle-ci se trouvait être le prestigieux domaine de son premier maitre dont elle s’était vue donner les reines. Mais elle se souvenait également du pourquoi une telle tache lui avait été incombé… ce n’était pas pour la valorisé mais pour l’accablé de responsabilités dans un monde n’étant pas le sien (juge) et ou tous la rejetait qu’on lui avait accordé et confié la charge de toute la maisonnée !
Réfléchissant donc à toute allure, la jeune femme arriva à la conclusion qu’elle pourrait pourtant occuper ce genre de poste. Car si elle se trouvait certaine de ne pouvoir diriger un peuple ou occupé de haute charge, prendre en main un groupe de scélérats, êtres qu’elle fréquentait depuis l’enfance et dont elle se méfiait moins que tout honnête marchant, lui paraissait possible. De plus les missions dont semblait parler son hôte paraissait être son quotidien et de ce fait à sa porter…
Evidemment, il lui faudrait un temps d’adaptions, d’autant plus que son état ne se prêté pas totalement à endosser un tel rôle, pourtant une lueur d’espoir en une nouvelle vie venait de s’éclairer en elle. Car si rien de ses occupations ne changerait, elle aurait un employeur fixe et ainsi un but auquel s’accrochait.
‘Naisse pas, d’une certaine manière, ce dont je suis à la recherche depuis des années… !?’
Il était étrange d’imaginer l’ironie de la scène. En effet, les deux personnages s’étaient d’abord rencontrés en parfaits inconnus et quasi-ennemis avant d’évoluer en un maitre-père et une orpheline. Pourtant rien n’égalait cette conversation qui les orientaient désormais vers une embauche qui échangerait sans doute un jour la vie du noble contre la mort de la mercenaire…
« Je ne suis pas sure de faire une bonne dirigeante, mais j’ai malgré tout plus de confiance envers une bande de meurtriers dont je connais les principes qu’envers n’importe quel autre honnête homme dont je ne peux comprendre les actes. »
Elle se tut un instant afin de s’approcher un peu plus de l’humain. Ils ne se trouvaient désormais plus qu’à quelques centimètres, et leurs tailles étant excessivement proches, leurs lèvres se trouvaient presque collés si bien que le souffle de la femme entrait directement en contact avec celui de son partenaire. Mêlant ensuite leurs regards, elle reprit d’un ton clair et toujours aussi posé malgré leur proximité.
« J’accepterais donc votre proposition, elle s’écarta d’un pas afin de s’appuyer sur sa hanche droite, position qui lui donner un air de séduction non voulu mais qui lui procurer également une parfaite confiance en elle, à la condition bien sure d’en apprendre un peu plus sur ce groupe et leurs missions. »
Un sourire étincelant envahit le visage de la veuve qui malgré elle se trouvait amusé de la situation ambiguë et pleine d’entrain à l’idée de décrocher un nouveau travail.
Puis, à la pensé des longs corridors dissimulés dans le manoir ou des multiples entrainements qu’il lui faudrait accomplir, elle sentit son sang battre une nouvelle fois à ses tempes en signe d’excitation non feinte.
Acceptant la requête, l’homme expliqua vaguement en quoi consisterait son travail. Discrétion semblant être la règle d’or, elle commença par se réjouir. En effet, il ne lui plaisait guère d’être remarqué et elle vivait de manière générale dans l’anonymat le plus secret.
‘Au moins une chose qui ne me posera aucun problème…’ Songea t elle malgré ses doutes sur ses aptitudes à diriger.
Suivit ensuite la révélation de passages secrets au cœur même du château. Aucunement étonné, la jeune femme ne s’arrêta pas sur cette information lui paraissant de toute manière évidente face aux fonctions étant désormais les siennes.
Pour finir, ses occupations futures se dévoilèrent être sauvetage, espionnage, poursuite et traque, assassinat, torture… la quasi-totalité de ces quêtes parurent intéressantes voir excitantes à la mercenaire. Pourtant, la torture était loin de l’enchantée. En effet, la vagabonde se trouvait contre ce genre de pratique et cela depuis toujours. Ne souhaitant néanmoins pas inquiéter son nouvel employeur sur des questions de moral ou de conscience, elle se tut tout en méditant sur des façons plus ‘amicales’ d’accédait à ses fins face à un quelconque individu.
« Très bien… il n’y aura aucun problème d’exécution. Après tout, ce genre de choses est mon quotidien… »
Murmura t elle dans un sourire étant sa spécialité : ironique, mystérieux, inquiétant, séduisant et captivant.
Des échanges techniques suivirent avant que l’homme guide sa nouvelle ‘assistante’ au travers des lieux qui s’assombrirent au fil des salles afin de laisser place à de nouvelles, cachées, qui peupleraient désormais l’univers de la veuve sanglante et dont elle commença la mémorisation.


Ayala [Terminée] 24mrqm10


Les deux compagnons s’enfoncèrent dans les profondeurs de la demeure. Lumière et air se commença à raréfier à mesure de leur avancé.
Les murs pales et parsemés de diverses décorations avaient désormais laissé place à de froides et sombres pierres brutes.
De longues minutes s’écoulèrent avant qu’enfin, l’homme s’arrête devant une porte faite de chêne massif. Le maitre des lieux c’était jusque là contenté de guidé la mercenaire, plongé dans les abimes de ses songes, sans un mot. S’étant donc stoppé, il sortit une lourde et vielle clé. Aussi épaisse que rouillé, la ‘chose’ semblait incapable d’encore fonctionner. Pourtant, lorsqu’elle fut incéré puis tourner au creux d’une serrure de même allure, un léger cliquetis se fit entendre. Poussant ensuite la porte désormais déverrouillée, les deux personnages pénétrèrent les lieux semblant inhabités.
Une vaste pièce s’offrit alors au regard de la vagabonde. Les murs hauts d’une trentaine de mètre accentuaient le coté ténébreux et sans fond de la salle noire. De simples torches fixées aux murs ou pendants du plafond éclairés lieux et le mobilier s’emblait, comme le reste, vouloir apporté une touche sordide. En effet, fait d’un vieux et sombre bois, les quelques tables habitant les lieux se trouvaient recouvertes de choppes de bière non finie, de parchemins aux fines écritures, de cartes vieillis et de lames en tous genres. S’accompagné à cela une dizaine de chaises tantôt renversées, tantôt jonché sous un nouvel amas d’armes. Enfin, quelques étagères fixées ou posées aux murs se trouvés ensevelis par les arcs, épées, masses, haches et autres objets à but meurtriers.
‘L’entre du démon…’ ne put s’empêchait se songeait la jeune femme face à ce lieu rappelant une salle de gardes partis en trombe vers de nouveau combats.
« Nous voilà bien loin des ‘étages de vie’ dans lesquels vous m’avez d’abord convié… fit-elle remarquer ironiquement avec un sourire en coin à son nouvel employeur avant de reprendre sur le ton des affaires. La salle principale je suppose? »
Parcourant ensuite les dalles sales, la tueuse s’arrêta sur la seule décoration des lieux. Un tapis de couleur pourpre, orné de fils d’or et recouvert d’un gras prouvant le manque d’entretient des lieux semblait être le dernier vestige d’une salle d’origine pure. Fixant ensuite une porte de couleur noire se confondant avec le mur, Ayala lança un regard en coin à l’humain.
« Ou mène t elle ? »
Remuant sa crinière auburn et attendant une réponse, la jeune femme entendit des pas à l’allure effrénée lui parvenir. Puis, sans avoir tapé, un homme d’une trentaine d’année déboula dans la pièce. Hors d’allène, il se trouvait composé d’une musculature massive et d’une simple tenu aussi austère que la salle. Une fine barbe recouvrait son visage carré qui semblait parfaitement taillé pour les combats. Enfin, quelques fines cicatrices parsemaient sa peau noircie par les voyages. Mémorisant immédiatement l’inconnu, la veuve se demanda qui il pouvait bien être.
Le nouvel arrivant fut désigné comme le futur adjoint d’Ayala. Une fois cette énième présentation, courte mais vigoureuse, achevé, les trois personnages s’engouffrèrent au derrière de la porte qui les mena le long d’un nouveau dédale composé de chambres, cuisine et salle de torture.


Dernière édition par Ayala le Dim 12 Juil 2009 - 21:12, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Ayala [Terminée]   Ayala [Terminée] EmptyDim 12 Juil 2009 - 21:11

Quelques mois s’écoulèrent donc en compagnie des nobles bannis. Ayala gagnant vite le respect et la crainte de ses troupes, le maitre des lieux vit en elle un nouvel espoir. Mais pouvait-il définitivement lu faire confiance ? En effet, elle avait beau être la fille de son vieil et défunt ami, elle se trouvait également descendante de cette race jugée décadente pour un sombre : les juges.
Il lui confia donc une dernière mission qui déterminerait son choix. Superstitieux, l’homme avait choisit de faire confiance à la chance. Ainsi, il envoya la jeune femme, seule, en mission d’espionnage.

Souvenir d’Ayala :
Marchant silencieusement, la femme aux boucles brunes rabattit sa lourde cape le long de sa nuque. Une infinité d’idées s’entrechoquaient dans le crâne de l’espionne qui eut le plus grand mal à se concentrait sur sa nouvelle mission. Son nouveau maitre lui avait confié une mission d’espionnage : elle se devait de rapporter au banni des informations confidentielles portant sur le séminaire de la condamnation. Etonné par cet ordre portant à créer des problèmes à son propre camp, la mercenaire avait néanmoins accepté sans la moindre question.
Lors de son dernier sommeil, elle avait donc songeait à infiltrer une demeure d’un banni afin d’en apprendre plus sur ses nouvelles cibles. Il lui suffisait pour ce faire de parvenir dans l’antre d’un soldat sans grand intérêt et ainsi découvrir ce qu’elle cherchait sans que personne ne puisse le soupçonner…
Scrutant les alentours, elle se souvient, avec un pincement au cœur, de ses anciennes années en ces lieux.
Elle avait autrefois parcouru ces sordides avenues accompagnées de son maitre en mission de repérage.
Lui devant, elle sur ses pas… elle se souvient du temps ou elle recevait toutes sortes d’ordres…
Puis, l’idée de son amant par la suite disparu figea ensuite son regard.
Elle avait également déambulait sur ces routes accompagnait du haut ange. Un sourire illumina ses pommettes : cette époque était si lointaine qu’elle en avait oublié les détails, pourtant une chose l’amusa : en ce temps, elle ignorait encore ce que l’homme deviendrait pour elle.
A ce doux souvenir, la nostalgie l’envahit.
Pourquoi l’avaient-ils tués… ! Rageante elle hait ces monstres aux ailes blanches, qu’étaient les Anges, assassinant leurs alliés pour le simple fait de possédait une vision divergente du monde.
Puis, se plongeant dans une nouvelle pénombre, elle regagna la route qu’elle avait un jour fuit…
Se souvenant du meurtre de ses parents, elle ragea à l’idée qu’on ne puisse choisir un destin différent sans alors connaitre la rage des autres.
Secouant son visage cuivré, elle avança d’un pas sur.
Une ambition nouvelle venait de faire face… elle ne souhaitait désormais plus aider son maitre mais venger les siens !
Oui, elle tuerait de ses mains ces infâmes traitres…
Serrant les dents, elle se sentit changeante…
Son éternel rêverie s’évanouit et emporta dans sa chute tous sourires ou espoirs. Elle n’était désormais plus la femme joyeuse et confiante en l’inconnu que beaucoup connaissait.
Continuant sa course à grand pas, elle vit son regard tirait vers le pourpre pendant que sa lourde crinière prenait une teinte noire.

La cruelle crocheta l’épaisse porte de fer.
Elle avait à plusieurs reprises visitées ces lieux et n’eut donc aucun mal à faufilait sa carcasse au travers des pièces.
Parvenu à une porte noire d’ébène, elle s’immobilisa afin d’écoutait le mouvement des différentes vies.
Personne… comme elle l’avait présagée, l’appartement se trouvait désert.

- FLASH BACK -
Assise à une table en coin gauche de l’auberge, la jeune femme s’amusait à remuer son verre.
Elle ignorait qu’elle substance lui avait été versée et cela ne l’importait guère...
Ayant commandait la douceur la moins couteuse, elle ne fut pas étonnait de ressentir un arrière gout amère au breuvage qu’elle laissa retombait sur le chêne de la table.
Retroussant les babines, la guerrière essaya vainement d’oublier l’alcool afin de concentrer tout son attention sur l’inconnu face à elle.
Deux hommes s’étaient assis à une table et discutés depuis plusieurs minutes sur les gardes de la cité.
L’un d’eux semblait soldat et se plaignait d’assister à une convocation.
« … Qu’ils ne s’étonnent pas que je sois crever ! Me convoquer à minuit… qu’elle idée ! »
« Ne peux-tu pas la déplacer ? » Répondit l’autre en buvant.
« humm… pas vraiment… comment dire… ils m’ont recommandé de m’écarter pour quelque temps… »
« Encore cette fâcheuse affaire ? » Chuchota-t-il.
« J’en ai bien l’impression… »
Souriant, l’espionne comprit avoir trouver son pigeon.
Elle avait imaginait infiltrait un domicile afin de trouver une quelconque information. Malheureusement, il lui fallait un homme dont personne ne se soucierait et qui s’absenteraient le temps de ses recherches…
S’approchant des inconnus, elle leur proposa de quoi boire malgré leur suspicion.
Passant une nouvelle commande, elle exigea cette fois le meilleur et plus fort alcool à la carte.
La nuit passa vite et les bannis ne mirent pas longtemps à dévoilaient leurs secrets les plus sombres avant de s’effondraient sur la table.
-FIN -

Sortant sa lame de verre, elle déverrouilla la porte du bureau.
S’engouffrant ensuite, elle découvrit une petite salle circulaire.
Un large tapis brodait dans les tons rouges recouvraient un parquet auburn. Avançant au travers des fauteuils, elle fouilla efficacement la table principale. Ne trouvant rien, elle se rabattit sur les armoires et cheminées.
De longues minutes s’étaient déjà écoulées lorsque la voleuse découvrit un fichier intrigant.
L’ouvrant, elle le lut aussi vite que possible avant de le dissimilé sous sa large tunique. Retournant vers le bureau, elle commença à ouvrir un coffre de fer lorsqu’un bruit retenti.
« Maudits soient les ivrognes » grogna-t-elle en refermant la lourde boite.
Contemplant les alentours, elle réalisa pour la première fois le manque de fenêtre de cette pièce. De plus, le lieu ne possédant qu’une unique porte par laquelle la voix sourde approchait, la fuite lui semblait impossible.
Néanmoins, il ne lui fallait tuer personne… Se mordant les lèvres elle chercha une autre issu.
Choisissant de tirait la porte sur elle, elle retient sa respiration.
L’homme de l’auberge entra dans un incroyable fracas.
« Je les hais ! Oui, je les hais ! Me laissais sur le bord… moi… il suffoqua un instant, un vaillant militaire ! »Pleurnichant, le militaire attrapa une bouteille de vin qu’il commença à boire.
Profitant de cet instant d’inattention, la voyeuse se dissimula dans l’ombre du couloir qu’elle remonta jusqu’à la porte.
S’engouffrant cette fois dans la ruelle, elle souffla mais comprit vite son erreur…
Détournant le regard vers la maisonnette, elle entendit l’homme poussait un cri.
« … Au voleur … » hurlait le volé en courant.
Prenant alors ses gambes à son coup, la vagabonde couru vers les portes de la ville.
Connaissant les ruelles, elle n’eut aucun mal à éviter les gardes et rejoindre le palier principal.
Scrutant une fois de plus la foule, elle repéra un chargement en direction des plaines protégeant le volcan. Se ruant donc vers lui, elle s’enveloppa dans le foin s’y trouvant avant d’entendre les gardes ordonnaient la fermeture des portes.
Mais cela était trop tard… elle venait de franchir le seuil.
Entendant l’alerte, le marchand se stoppa et elle choisit de reprendre sa route.
S’immisçant à chaque groupe, elle s’éloigna de la cité sans le moindre regard en arrière. Arrivait au bas du volcan, elle se retourna et contempla les voyageurs arrêter. Chacun était soigneusement fouiller et nul ne pouvait bouger.
Sa rapidité et sa vivacité avaient fait leurs preuves et elle loua le temps ou elle était simple voleuse des villes juges à la recherche de substances interdites aux esclaves.
Repartant donc vers les troncs morts jonchant les plaines, elle disparut dans le paisible désert.
Après de longues heures de marches, ses pieds la menèrent aux plaines ou elle choisit de passer la nuit.
Sifflant au vent nocturne, elle distingua son démon approchait.
La rejoignant, l’animal se posa sur son épaule afin de lui mordillait l’oreille.
« Je sais mon beau… je t’avais promis la discrétion mais elle ne m'a pas était permise… »
Articula-t-elle dans un soupire de lassitude.
Continuant sa marche, elle sortit sa faute.
Le livret représentait les différents itinéraires du guerrier dérobait.
Malheureusement, comme tout soldat dispensé de ses fonctions, il lui avait fallu rendre le carnet à son chef…
Secouant l’objet elle espéra au moins que celui-ci lui en apprendrait plus sur l’itinéraire de l’armée ennemie.
Soulevant ensuite son regard ambré vers le ciel, elle distingua les milliers d’étoiles qu’elle aimait tant…
Souriant à la lune et caressant son compagnon, elle songea à son ami évanoui lorsqu’un nouveau bruit se fit entendre.
‘Ne me laissera t ont jamais en paix…’ songea-t-elle.
Par peur de voir surgir des gardes, elle sauta derrière une lourde pierre qui la dissimula parfaitement…
La nuit s’écoula lentement mais rien ne vient. La jeune femme semblait avoir distancé depuis longtemps ses adversaires.
Repartant donc vers la demeure de son maitre elle observa le carnet décrivant à merveille les secrets des bannis.
‘Pour une fois qu’un homme fait comme il se doit son travail…’ songea t elle souriante.



Ayala [Terminée] Annazt10


Ravi par la réussite de l’opération, le maitre avoua à Ayala faire lui-même parti du conseil des bannis. Malheureusement, en raison de son âge désormais avancé il était tant pour lui de rendre sa place et faire profil bas. Néanmoins, il se refusait tout bonnement à offrir sa chère place à un jeune sceau inexpérimenté et insouciant.
Comprenant les implications de ces paroles, la jeune femme s’apprêta à répondre que sa place n’était dans un conseil de gouvernement mais sur un terrain arme en main. Pourtant, une chose modifia vite le choix de la femme : la soif de vengeance…
La place de l’homme se trouvait être conseiller, une place ne sciant guère à la mercenaire, et de ce fait l’une des voix primordiales à une déclaration de guerre ou de sauvegarde de tel ou tel homme. L’orpheline pourrait-elle empêchait son noir passé de se répéter ? D’autres auraient-ils ainsi la chance de vivre malgré leur regard divergeant de la société ? Sa vengeance et la mémoire de ses parents seraient-elles honorés ?
Toutes ces questions torturèrent la jeune femme qui fini par céder temporairement. Précisant que si le rôle qu’on souhaitait lui attribuer ne lui convenait pas elle tournerait le dos à cette société décadente, elle commença à apprendre une facette de la vie jusque là ignoré ou tout juste imaginé : la politique.
De la guerrière endurcie naquit une diplomate charmeuse et à la belle parole. Ses capacités aux combats ainsi que sa maitrise de l'élément feu, acquit au fil des ans, se révélèrent parfaites pour sa nouvelle vie exigeant une force de caractère à toute épreuve afin de calmer les hommes et obtenir le respect dût.
Son aisance au combat lui permit donc, dans un premier temps, de faire ses preuves dans la hiérarchie complexe des siens et ainsi de se faire connaitre au grand jour. Mais, l’ambition de la femme ne s’arrêtant pas là, tous adoptèrent sans même le voir la nouvelle politicienne ainsi que les rêves de gloires de son nouveau protecteur suite à d’astucieux et tortueux procédés.
Après un an de lutte hébraïque et sociale, l’assassin acquit le poste tant convoité. Celui-ci se révéla aussi divertissant qu’intéressant et promettait un avenir prometteur.
Toutefois, la banni se satisferait-elle de cela bien longtemps ? Ne ressentirait-elle pas le besoin de se remettre en route ?
Tout en marchant le long des tortueux couloirs du temple maudit jours après jours, la vagabonde se le demanda mais ne fit jamais part de ses irritants songes à d’autres. Restant ainsi dans le secret, elle embrassa sa nouvelle vie en attendant une énième transformation de son destin...


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